Les célébrations du 8-Mai prennent une teneur particulière en France, ce jeudi marquant le 80e anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie. Exit la cérémonie matinale à Paris pour Emmanuel Macron: le président participera à plusieurs temps de mémoire en fin de journée.
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00:00Exactement, je vous emmène voir immédiatement des lauréats.
00:04Dans devoir de mémoire, il y a la notion de devoir, devoir presque scolaire.
00:08On a ici Gianne, la professeure, et puis deux élèves de Terminal à Mont-de-Marsan, c'est bien ça, Enzo Anaïs.
00:14Vous êtes lauréat du concours national de la résistance et de la déportation.
00:18Expliquez-moi, vous avez gagné, vous avez eu un prix hier, alors il y a beaucoup de vainqueurs sur l'ensemble du territoire français,
00:23mais vous avez eu un prix hier qui vous a été remis à l'Elysée.
00:26Racontez-moi ce moment et racontez-moi surtout ce que vous avez fait, ce que vous avez traité comme matière.
00:31C'était une occasion incroyable, puisqu'on est allé à l'Elysée hier, un prix remis par Elisabeth Borne dans l'Elysée.
00:38On a fait un projet, on a fait une vidéo, on a fait une chorégraphie dans laquelle on raconte, au travers de la danse contemporaine,
00:44l'histoire d'Yvette Lundi, une résistante, qui était l'arrière-grand-mère d'un de nos camarades de classe.
00:49Et donc on a raconté son histoire à travers de la danse et de la musique, puisqu'on a joué toute la musique dans notre production.
00:57Et on a ensuite fait des coups de projecteur sur des histoires locales dans les Landes,
01:03notamment en parlant à des personnes qui ont vécu ces choses-là.
01:09Est-ce que c'est important, évidemment, de retranscrire leur mémoire, leur dire ?
01:14On est dans la transmission, Giane, vous êtes la professeure, on est dans la transmission pure et dure.
01:18Est-ce qu'aujourd'hui également, ce moment-là, les Champs-Elysées, qui étaient en liesse en 1945,
01:24c'est un moment que vous voulez également transmettre à vos élèves ? Et comment vous faites ?
01:28Alors c'est une très belle opportunité pour mes élèves.
01:31Et quand je les ai inscrits au CNRD, je ne pensais pas qu'on arriverait ici un an plus tard.
01:37Et ces moments-là, ça va donner de la consistance aux enseignements un petit peu plus théoriques qu'on peut transmettre en cours.
01:47C'est concret, on fait un travail d'imagination, mais c'est vrai qu'on y est encore plus que lorsqu'on est sur les bancs de l'école.
01:53Enzo, est-ce que dans tout ton travail sur la résistance, sur la déportation, il y a eu des moments d'émotion pour toi ?
02:01Oui, surtout quand j'ai été parler à André Curculos, un ancien résistant,
02:07qui est malheureusement décédé.
02:10Il m'a raconté du coup ses anecdotes, son point de vue de la Seconde Guerre mondiale, comment il a réagi.
02:16Et je dois dire que même si à l'école on nous apprend un peu ce que c'est,
02:21on ne se rend pas vraiment compte à quel point c'était une période dure, stressante et dangereuse
02:26pour tous ceux qui s'opposaient au régime nazi.
02:29Merci beaucoup, merci à tous les trois.
02:31Je vais vous laisser vivre les instants que effectivement beaucoup de gens vont vivre ici autour de nous.
02:35Et vous le voyez à travers le travail d'Enzo, le travail d'Anaïs, de leurs professeurs.
02:40Ce sont aussi ensuite des mots qui vont pouvoir être partagés et perdurés dans le temps
02:45avec tous leurs camarades et avec tous les gens qui sont ici.
02:48Merci.
02:49Merci.
02:50Merci.