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Sénatrice LR du Val-de-Marne, Marie-Carole Ciuntu s'est exprimée sur les centres de rétention administrative : «Au mieux, les contrôles ont lieu tous les quinze ans».

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Transcription
00:00Alors, dans les centres de rétention administrative, il n'y a que cinq associations.
00:05Au départ, à l'origine, c'est le monopole de la CIMAD dans les années 1984.
00:10En 2008, on ouvre à d'autres associations, dont France Terre d'Asile, SOS Réfugiés.
00:17Et il y a une association dans chaque centre de rétention administrative.
00:21Il y a aujourd'hui 26 centres de rétention administrative et 2 000 places.
00:25Et on devrait passer d'ici 2027 à 3 000 places.
00:29Et c'est de l'ordre de 45 000 personnes retenues qui passent dans ces centres de rétention administrative.
00:34Vous nous dites que finalement, en autorisant ces associations dans les centres de rétention administrative,
00:39on organise nous-mêmes l'inexécution des OQTF quelque part.
00:43On se tire un petit peu une balle dans le pied, si je puis me permettre.
00:49Il n'y a aucun contrôle du travail de ces associations ?
00:52Alors ça, dans l'ensemble de leur mission, pas seulement dans les centres de rétention administrative,
00:56la Cour des comptes a objectivé ce que nous disions.
01:00Les contrôles, au mieux, c'est tous les 15 ans.
01:02Et au pire, c'est tous les 75 ans.
01:04Et la Cour des comptes dit clairement...
01:05Donc il n'y a pas de contrôle. Autant dire, il n'y a pas de contrôle en fait.
01:07Voilà. C'est le reproche majeur que l'on peut faire.
01:10On ne contrôle pas.
01:11Et ce que vous disiez, c'est exactement ça.
01:13L'État, à travers ma proposition de loi,
01:16je souhaite qu'on reprenne la main sur la politique migratoire.
01:19On ne peut pas d'un côté financer les centres de rétention administrative
01:22et de l'autre, entraver la politique de l'État
01:25avec des associations qui clairement disent qu'un étranger qui est sur notre territoire
01:29n'a pas vocation à repartir dans le pays d'origine.

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