Des Dangers de la fascination.
Extraits choisis du documentaire franco-suisse tournée au printemps 1969
"Le Chagrin et la Pitié, chronique d'une ville française sous l'occupation",
de Marcel Ophüls
Témoignage d'un repenti,
Christian de la Mazière,
Ancien volontaire français de la Waffen SS de la division Charlemagne.
"Le Chagrin et la Pitié" est un documentaire franco-suisse de Marcel Ophüls tourné essentiellement au printemps 1969 et sorti au cinéma à l'automne de la même année. Sous la probable pression de certains éléments du gouvernement de l'époque, l'ORTF (Office de Radiodiffusion et de Télévision Française, établissement public d'État) déclina l'offre d'achat. Pour cette raison, le film dut recourir à la sortie en salle. Il fit l'objet d'un fort engouement par le bouche-à-oreille. À l'époque, le public en France ne disposait que de deux chaines de télévision, toutes deux étatiques, et dont l'information était étroitement contrôlée par le gouvernement.
On ne peut que rapprocher cette quasi censure du fait que le président Georges Pompidou, élu en mai 1969, n'avait pas été résistant, et considérait selon ses propres termes les récits de Résistance comme des "histoires d'anciens combattants" qu'il "n'aimait pas". Il signa du reste en 1971 la grâce de Paul Touvier, ancien responsable de la Milice à Grenoble, en déclarant qu'il fallait mettre un terme aux séquelles de cette période pendant laquelle "les français ne s'aimaient pas".
En partant de l'étude du cas de Clermont-Ferrand, le film dresse la chronique de la vie d'une ville de province entre 1940 et 1944. Le film élargit son propos factuel à toute l'Auvergne, mais comporte aussi des témoignages de personnalités ayant joué un rôle important pendant la Guerre (Militaires, Hommes d'État, Témoins-clés) ou ayant participé activement à celle-ci, pas forcément à Clermont-Ferrand ni même en Auvergne.
Extraits choisis du documentaire franco-suisse tournée au printemps 1969
"Le Chagrin et la Pitié, chronique d'une ville française sous l'occupation",
de Marcel Ophüls
Témoignage d'un repenti,
Christian de la Mazière,
Ancien volontaire français de la Waffen SS de la division Charlemagne.
"Le Chagrin et la Pitié" est un documentaire franco-suisse de Marcel Ophüls tourné essentiellement au printemps 1969 et sorti au cinéma à l'automne de la même année. Sous la probable pression de certains éléments du gouvernement de l'époque, l'ORTF (Office de Radiodiffusion et de Télévision Française, établissement public d'État) déclina l'offre d'achat. Pour cette raison, le film dut recourir à la sortie en salle. Il fit l'objet d'un fort engouement par le bouche-à-oreille. À l'époque, le public en France ne disposait que de deux chaines de télévision, toutes deux étatiques, et dont l'information était étroitement contrôlée par le gouvernement.
On ne peut que rapprocher cette quasi censure du fait que le président Georges Pompidou, élu en mai 1969, n'avait pas été résistant, et considérait selon ses propres termes les récits de Résistance comme des "histoires d'anciens combattants" qu'il "n'aimait pas". Il signa du reste en 1971 la grâce de Paul Touvier, ancien responsable de la Milice à Grenoble, en déclarant qu'il fallait mettre un terme aux séquelles de cette période pendant laquelle "les français ne s'aimaient pas".
En partant de l'étude du cas de Clermont-Ferrand, le film dresse la chronique de la vie d'une ville de province entre 1940 et 1944. Le film élargit son propos factuel à toute l'Auvergne, mais comporte aussi des témoignages de personnalités ayant joué un rôle important pendant la Guerre (Militaires, Hommes d'État, Témoins-clés) ou ayant participé activement à celle-ci, pas forcément à Clermont-Ferrand ni même en Auvergne.
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