• il y a 15 ans
Depuis des années les gouvernements qui se sont succédé n’ont eu de cesse de durcir les conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France : Ministère de l’immigration et de l’identité nationale, politique du cas par cas, immigration choisie, politique des quotas, restrictions au droit d’asile, délit de solidarité, appel à la délation... Les sans-papiers sont victimes d’une politique qui les maintient dans une zone de non-droit et dans la précarité administrative. Ces attaques fragilisent l’ensemble des salariés en voulant les mettre en concurrence.

Le vendredi 13 novembre, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, les associations ASTI du Mantois, CEFY, LDH, MRAP, RESF, des Yvelines ainsi que les représentants des collectifs de sans papiers ont demandé une entrevue à Mme La Préfète des Yvelines, soulignant une application particulièrement rigide des directives gouvernementales par la Préfecture du département :
- Les difficultés de la régularisation des salariés sans papiers alors que leur rôle positif dans l’économie française n’est plus à démontrer.
- La non reconnaissance réelle du droit de vivre en famille et de l’intérêt supérieur des enfants malgré les conventions internationales signées par la France.
- La déstabilisation des jeunes majeurs scolarisés sans papiers.
- La réduction des possibilités de rester en France pour se soigner.
- Les restrictions sur le droit d’asile.
- La répression généralisée avec les contrôles, les arrestations, les centres de rétention et les expulsions dans une logique du chiffre inacceptable, sans oublier les multiples pressions sur celles et ceux qui aident les sans papiers.
- Le débat opportuniste sur l’identité nationale qui vise à renforcer la stigmatisation de l’immigration.
- Les disparités de traitement des dossiers entre les préfectures.
- Les délais interminables de traitement des dossiers, lenteur accentuée dans les Yvelines par un manque évident d’effectifs dans les bureaux des étrangers.

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