Shinbaï, le vol de l’âme est le prolongement d’un travail entamé par Emmanuelle Huynh en 2001 sur les processus de fabrication et les logiques d’invention dans des champs autres que celui de la danse. Ce duo est né de la rencontre avec Madame Okudaira, maître Ikebana, pratiquant un arrangement floral en marge des grandes écoles traditionnelles. Son travail est représenté par la galerie d’art contemporain de Monsieur Yamamoto à Tokyo.
L’Ikebana de Madame Okudaira, appelé « rikka », appartient à l’école Sekisô qui tend à retrouver le sens et la modernité de la tradition Ikebana, en atteignant des équilibres simples, laissant voir l’empreinte du geste qui les a fait vivre. Pour elle, ce projet tend à mettre en avant la dimension processuelle de l’Ikebana.
Le titre Shinbaï, le vol de l’âme provient d’un kyogen (sorte de farce intermédiaire dans les représentations du théâtre nô) du même nom qui met en scène la recherche qu’un seigneur effectue pour tenter de s’approprier le secret de l’art Ikebana. Shinbaï tend à être cet endroit où l’expérience de la rencontre permet un acte créateur unique et à quatre mains, où les rôles (maître Ikebana, assistante, danseuse, objets) sont instables et se redéfinissent autour d’un axe central, l’arrangement de la scène comme bouquet.
Ce projet atypique, entre la danse, l’Ikebana et les arts visuels, s’inscrit dans la lignée des travaux d’Emmanuelle Huynh se situant dans une porosité du champ chorégraphique avec d’autres disciplines. Sa collaboration de longue date avec des artistes plasticiens trouve avec Shinbaï, le vol de l’âme une nouvelle forme d’expression à deux voix.
L’Ikebana de Madame Okudaira, appelé « rikka », appartient à l’école Sekisô qui tend à retrouver le sens et la modernité de la tradition Ikebana, en atteignant des équilibres simples, laissant voir l’empreinte du geste qui les a fait vivre. Pour elle, ce projet tend à mettre en avant la dimension processuelle de l’Ikebana.
Le titre Shinbaï, le vol de l’âme provient d’un kyogen (sorte de farce intermédiaire dans les représentations du théâtre nô) du même nom qui met en scène la recherche qu’un seigneur effectue pour tenter de s’approprier le secret de l’art Ikebana. Shinbaï tend à être cet endroit où l’expérience de la rencontre permet un acte créateur unique et à quatre mains, où les rôles (maître Ikebana, assistante, danseuse, objets) sont instables et se redéfinissent autour d’un axe central, l’arrangement de la scène comme bouquet.
Ce projet atypique, entre la danse, l’Ikebana et les arts visuels, s’inscrit dans la lignée des travaux d’Emmanuelle Huynh se situant dans une porosité du champ chorégraphique avec d’autres disciplines. Sa collaboration de longue date avec des artistes plasticiens trouve avec Shinbaï, le vol de l’âme une nouvelle forme d’expression à deux voix.
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Art et design