LA FUSION NUCLÉAIRE PAR STRICTION MAGNÉTIQUE - Plus de 2 milliards de degrés dans la Z-Machine.
Le 9 mars 2009, le physicien Jean-Pierre Petit donne une conférence à l'Ecole Polytechnique de Palaiseau sur la "Z machine" des laboratoires américains Sandia, qui a permis d'atteindre en 2005 la plus forte température jamais créée par l'homme en laboratoire : plus de 2 milliards de degrés, et même plus de 3 milliards en pointe.
Cette formidable température ouvre un champ de recherches à la fois théoriques et expérimentales extrêmement riche. Si les conditions d'une fusion non-polluante (bore-hydrogène) ne sont pas encore au rendez-vous, le fait de dépasser d'un facteur 3 la température-seuil rend désormais cette filière aneutronique "non-impossible" (pour la construction de futures centrales nucléaires sans déchets mais également... la création de bombes nucléaires de nouvelle génération, à fusion pure). La souplesse de l'engin et son coût, de deux ordres de grandeur inférieur à celui des projets en cours, en fait une approche incontournable.
Le 9 mars 2009, le physicien Jean-Pierre Petit donne une conférence à l'Ecole Polytechnique de Palaiseau sur la "Z machine" des laboratoires américains Sandia, qui a permis d'atteindre en 2005 la plus forte température jamais créée par l'homme en laboratoire : plus de 2 milliards de degrés, et même plus de 3 milliards en pointe.
Cette formidable température ouvre un champ de recherches à la fois théoriques et expérimentales extrêmement riche. Si les conditions d'une fusion non-polluante (bore-hydrogène) ne sont pas encore au rendez-vous, le fait de dépasser d'un facteur 3 la température-seuil rend désormais cette filière aneutronique "non-impossible" (pour la construction de futures centrales nucléaires sans déchets mais également... la création de bombes nucléaires de nouvelle génération, à fusion pure). La souplesse de l'engin et son coût, de deux ordres de grandeur inférieur à celui des projets en cours, en fait une approche incontournable.
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