• il y a 14 ans
La faillite n'est pas l'effet de quelques spéculateurs c'est l'une des armes objectives du Capital pour imposer sa loi. Dès l'instant où l'état est considéré comme une entreprise dont les actionnaires seraient les citoyens contribuables, il devient logique à un actionnaire lamda, genre Fillion ou Soros, de lui demander des comptes sur sa gestion, voire de le malmener sur les marchés financiers. Et quand les élus de l'état sont des membres d'entreprises privées, nourrissant une haine structurelle pour le public, ils ont beau jeu de décider que l'état est en faillite, comme on met une une entreprise en faillite pour apurer ses compte ! Marx définit l'état comme le représentant de la classe dominante. Bien sûr, mais il reste, dans la res publica, une part de représentation des classes populaires (du fait de ses combats). Et cette transformation de l'état en entreprise détruit le peu qu'il pouvait y avoir d'humain de généreux et de spirituel en lui (sous l'effet des luttes sociales qui AVAIENT permis au "peuple" de se l'approprier). Fillion, "MOI !", jouit manifestement de la mise à mort de la république, car ce sont les républiques, les démocraties qui sont l'enjeu des spéculations de la bourse et de ses injonctions de performance et donc de dégraissage. Pourquoi pas une délocalisation de l'état grec espagnol ou français (on ne touche pas à la Grande-Bretagne!).
Ce remix est à destination des chorales. J'ai estompé l'aspect décalé pour les chorales.
Vous téléchargerez la Faillite en chantant (détournement du chant du départ, hymne à la république, mais la république a été détrônée par le Capital), sur myspace.com/arrierehumains

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