• il y a 14 ans
Le spectacle " A NOS MORTS", un hommage aux combattants de l'oubli morts pour la France.

Quand le Hip-Hop rencontre l'Histoire

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Sétif est le point de départ le 8 mai 1945 d'une série d'émeutes nationalistes réprimées dans le sang par les autorités coloniales françaises.

À Sétif, le mardi 8 mai 1945, la ville est pavoisée. C’est le jour de la capitulation allemande, les Algériens sont autorisés à célébrer la victoire des Alliés. A Sétif, la manifestation autorisée commence à envahir les rues dès 8 heures. Estimée à plus de 10 000 personnes, elle défile avec des drapeaux des pays alliés vainqueurs et des pancartes « Libérez Messali Hadj », « Nous voulons être vos égaux » « ou « A bas le colonialisme ». Le PPA (Parti du Peuple algérien) a créé un drapeau qui servira de modèle pour celui de l’Algérie future. Les militants le mêlent à ceux des Alliés. Vers 8h45 surgissent des pancartes « Vive l’Algérie libre et indépendante » et en tête de la manifestation Aïssa Cheraga, chef d’une patrouille de scouts musulmans, arbore le drapeau algérien. Tout dérape alors : devant le café de France, la tentative de la police, qui a voulu s’emparer du drapeau algérien (exhibé pour la première fois) que brandit Aïssa Cherraga puis par le jeune Saâl Bouzid qui s’en est emparé, sera la cause du drame. Face à l’obstination du jeune Saâl Bouzid (on essaie de lui retirer le drapeau mais il résiste), le commissaire de police Olivieri ouvre le feu : le jeune s’effondre mort sur le coup. Immédiatement, des tirs provenant de policiers fusent et provoquent la panique. Devant le drame, les manifestants en colère s’enflamment, se replient, s’en prennent aux Européens rencontrés au hasard et les massacrent. La nouvelle de l’émeute gagne rapidement la région.

Pour lire la suite : http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacres_de_S%C3%A9tif_et_Guelma

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