• il y a 14 ans
Dans l’Antiquité, à Babylone et tout le Moyen-Orient, le dieu principal était le dieu de la lune, représenté par un taureau, symbole de force et de fécondité, et plus simplement parfois par ses seules puissantes cornes en forme de croissant de lune. Les arabes païens adoraient eux-aussi ce dieu de la lune appelé Hubaal (41.37).

Par souci de cohésion et de légitimité pour leur entreprise, les judéo-nazaréens ou juifs-messianiques, venus chercher auprès des tribus arabes du renfort pour reprendre Jérusalem, firent passer Hubaal du rang de plus puissant de leurs dieux (statut que conserve encore la célèbre formule « Allah akbar ! », « Allah est le plus grand ! ») au rang de seul Dieu, et donc identique au Dieu juif.

Allah n’est pas le Dieu biblique, même s’il est vrai qu’il n’y a bien qu’un seul Dieu (Jn 4.22), mais le produit de la rencontre entre l’idolâtrie de Hubaal, le dieu de la lune, et l’affirmation de l’unicité divine typique du judaïsme.

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