Première partie débat sur film Le Grand Meaulnes
(sortie le 4 octobre 06)
avec les époux Rivière (héritiers d'Alain Fournier)
filmé par KNTHMH lors du débat et monté par KNTHMH
Court résumé de cette première partie du débat
Question:
Chacun a "son" Grand Meaulnes.
On a déjà vu le film d'Albicocco en 67, qui, lui était très descriptif, onirique, cette version est nettement plus réaliste, et ressitue l'histoire dans le contexte historique de l'avant-guerre 14-18.
Comment ressentez-vous la fin du film?
Réponse:
Il est très difficile d'adapter un livre à l'écran.
Audacieux de faire de Meaulnes un soldat, le livre, lui, renvoyait à l'espérance lorsque Meaulnes s'en va avec sa petite fille, pour de nouvelles aventures.
J'ai apprécié toutes les inventions, choix du réalisateur, il n'a pas trahi l'histoire, ni l'esprit d'Alain Fournier, toutes ces inventions sont le choix de Verhaeghe et se justifient et on a la même impression à la fin du film que lorsqu'on finit le livre.
A un moment, Verhaeghe choisit de laisser de côté l'histoire pour incarner la réalité de l'auteur.
Remarque:
En effet la scène finale, c'est le retour du réel et elle se relie à la lecture de l'oeuvre entière de Fournier
Le film d'Albicocco était davantage fééerique
Réponse:
La scène de l'aviation peut paraître surprenante, mais en fait Fournier et Rivière étaient montés en avion, ils étaient passionnés d'aviation.
Cette scène est destinée à expliquer la disparition très longue de Meaulnes.
Voilà un exemple de choix du réalisateur pour la transcription à l'écran: justifier certains épisodes
Remarque:
Verhaeghe passe du littéraire au spectacle cinématographique avec un temps très explicatif qui réduit le mystère
Réponse:
La version primitive que nous avait fait visionner le réalisateur était très peu nourrie, par contre la version finale est riche en épisodes, conversations, gestes qui élargissent la succession des évènements.
(à suivre)
(sortie le 4 octobre 06)
avec les époux Rivière (héritiers d'Alain Fournier)
filmé par KNTHMH lors du débat et monté par KNTHMH
Court résumé de cette première partie du débat
Question:
Chacun a "son" Grand Meaulnes.
On a déjà vu le film d'Albicocco en 67, qui, lui était très descriptif, onirique, cette version est nettement plus réaliste, et ressitue l'histoire dans le contexte historique de l'avant-guerre 14-18.
Comment ressentez-vous la fin du film?
Réponse:
Il est très difficile d'adapter un livre à l'écran.
Audacieux de faire de Meaulnes un soldat, le livre, lui, renvoyait à l'espérance lorsque Meaulnes s'en va avec sa petite fille, pour de nouvelles aventures.
J'ai apprécié toutes les inventions, choix du réalisateur, il n'a pas trahi l'histoire, ni l'esprit d'Alain Fournier, toutes ces inventions sont le choix de Verhaeghe et se justifient et on a la même impression à la fin du film que lorsqu'on finit le livre.
A un moment, Verhaeghe choisit de laisser de côté l'histoire pour incarner la réalité de l'auteur.
Remarque:
En effet la scène finale, c'est le retour du réel et elle se relie à la lecture de l'oeuvre entière de Fournier
Le film d'Albicocco était davantage fééerique
Réponse:
La scène de l'aviation peut paraître surprenante, mais en fait Fournier et Rivière étaient montés en avion, ils étaient passionnés d'aviation.
Cette scène est destinée à expliquer la disparition très longue de Meaulnes.
Voilà un exemple de choix du réalisateur pour la transcription à l'écran: justifier certains épisodes
Remarque:
Verhaeghe passe du littéraire au spectacle cinématographique avec un temps très explicatif qui réduit le mystère
Réponse:
La version primitive que nous avait fait visionner le réalisateur était très peu nourrie, par contre la version finale est riche en épisodes, conversations, gestes qui élargissent la succession des évènements.
(à suivre)
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