Débat sur la révision de la Constitution en RDC, le Juriste Congolais Bruno NKWIM nous apporte un éclaircissement impartial au micro de Roger BONGOS
Les députés congolais ont approuvé avec une majorité de 334 voix sur 337 en absence de l’opposition boycottant le mode du scrutin jeudi dernier sur une modification constitutionnelle concernant l'élection présidentielle, prévue en novembre prochain qui devrait transformer le scrutin en un vote à un seul tour. La pomme de discorde se situe au niveau des articles 71, 126, 149, 197, 218 et 226.
Hier, le sénat a apporté également son soutien sur ladite modification Sur 81 sénateurs présents lors du vote, 71 ont dit oui, un représentant du peuple à la chambre haute du Parlement a voté non et 9 sénateurs se sont abstenus.
Peu avant le vote, l'honorable Bernadette Nkoyi Mafuta, du Mouvement de libération du Congo (MLC) a présenté une motion d'information. Elle a, sur ce, évoqué l'article 64 de la Constitution. Celui-ci stipule que tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d'individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la Constitution. Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la Nation et l'Etat. Elle est punie conformément à la loi.
Pour l'honorable Bernadette Nkoyi Mafuta, la révision de la Constitution pour le moment est inopportune.
Le gouvernement motive cette proposition par une préoccupation financière : le coût du scrutin à deux tours serait trop élevé pour le budget de l'Etat. Pourtant des voix dans l'opposition s'inquiètent de cette mesure.
Bruno NKWIM, juriste congolais - Ancien rapporteur de la commission juridique à la Conférence nationale souveraine, apporte une lumière sur ces enjeux et conteste les chiffres évoqués sur l’organisation de ces élections.
Roger BONGOS
Les députés congolais ont approuvé avec une majorité de 334 voix sur 337 en absence de l’opposition boycottant le mode du scrutin jeudi dernier sur une modification constitutionnelle concernant l'élection présidentielle, prévue en novembre prochain qui devrait transformer le scrutin en un vote à un seul tour. La pomme de discorde se situe au niveau des articles 71, 126, 149, 197, 218 et 226.
Hier, le sénat a apporté également son soutien sur ladite modification Sur 81 sénateurs présents lors du vote, 71 ont dit oui, un représentant du peuple à la chambre haute du Parlement a voté non et 9 sénateurs se sont abstenus.
Peu avant le vote, l'honorable Bernadette Nkoyi Mafuta, du Mouvement de libération du Congo (MLC) a présenté une motion d'information. Elle a, sur ce, évoqué l'article 64 de la Constitution. Celui-ci stipule que tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d'individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la Constitution. Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la Nation et l'Etat. Elle est punie conformément à la loi.
Pour l'honorable Bernadette Nkoyi Mafuta, la révision de la Constitution pour le moment est inopportune.
Le gouvernement motive cette proposition par une préoccupation financière : le coût du scrutin à deux tours serait trop élevé pour le budget de l'Etat. Pourtant des voix dans l'opposition s'inquiètent de cette mesure.
Bruno NKWIM, juriste congolais - Ancien rapporteur de la commission juridique à la Conférence nationale souveraine, apporte une lumière sur ces enjeux et conteste les chiffres évoqués sur l’organisation de ces élections.
Roger BONGOS
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