UN PEU D'HISTOIRE
Le bourg est au pied du Mont de Miéry, que les anciens titres appellent Mons-Marie. Au sommet sont les vestiges d'un château fort et, au dessous, on remarque une esplanade où l'on reconnaît les traces d'un poste militaire. La plaine à l'Est du Mont Miéry est nommé "Champ de Bataille" ; non loin de là, sur le trajet de Chabeuil à Crest, on voit un tertre élevé de main d'homme appelé dans le pays "le tombeau des sept princes". En 1787, un voyageur anglais, le comte du Pont, le découvrait et la fouille qu'il fit opérer d'une partie de ce monument produisit des objets rares et intéressants, des urnes, des statues, des bagues et surtout des armes. Ce qu'il y eut néanmoins de plus curieux, fut l'ornement principal d'un thyrse (bâton terminé par une grappe de forme pyramidale : fleurs de lilas, de marronniers ou raisin) appartenant à un prêtre de Bacchus (Dionysos en grec). Il était de bronze, damasquiné d'or. Il représentait le jugement de Paris sur l'une de ses faces et une bacchanale sur l'autre.
Au point de vue féodal, Upie était une terre du patrimoine des Comtes de Valentinois qui fut acquise en 1521 par les Peccat. Ceux-ci la cédèrent aux Rabot qui l'échangeaient en 1544 contre celle d'Illius, avec Diane de Poitiers et elle passa ensuite aux Gelas de Léberon qui la vendirent en 1784 aux Vesc derniers seigneurs d'Upie.
Grâce à quelques inscriptions encore existantes, on doit admettre la présence des romains.
La plus ancienne gravée sur le socle du bénitier de l'Eglise d'Upie, qui est un cippe (petite stèle funéraire ou votive) rond de 60 centimètres de hauteur et de 35 de diamètre se lit ainsi : CONSTANTI AUG PII FILIO = Au fils de Constance Auguste et pieux.
Le première mention d'Upie apparaît en1231 sous la forme de Castrum de Ulpiano.
En 1238, on lit Upiani.
Plus tard surgissent les désignations en Upien, Castrum Uppiani, Uppie (1697), Hupie (en1685).
Le bourg est au pied du Mont de Miéry, que les anciens titres appellent Mons-Marie. Au sommet sont les vestiges d'un château fort et, au dessous, on remarque une esplanade où l'on reconnaît les traces d'un poste militaire. La plaine à l'Est du Mont Miéry est nommé "Champ de Bataille" ; non loin de là, sur le trajet de Chabeuil à Crest, on voit un tertre élevé de main d'homme appelé dans le pays "le tombeau des sept princes". En 1787, un voyageur anglais, le comte du Pont, le découvrait et la fouille qu'il fit opérer d'une partie de ce monument produisit des objets rares et intéressants, des urnes, des statues, des bagues et surtout des armes. Ce qu'il y eut néanmoins de plus curieux, fut l'ornement principal d'un thyrse (bâton terminé par une grappe de forme pyramidale : fleurs de lilas, de marronniers ou raisin) appartenant à un prêtre de Bacchus (Dionysos en grec). Il était de bronze, damasquiné d'or. Il représentait le jugement de Paris sur l'une de ses faces et une bacchanale sur l'autre.
Au point de vue féodal, Upie était une terre du patrimoine des Comtes de Valentinois qui fut acquise en 1521 par les Peccat. Ceux-ci la cédèrent aux Rabot qui l'échangeaient en 1544 contre celle d'Illius, avec Diane de Poitiers et elle passa ensuite aux Gelas de Léberon qui la vendirent en 1784 aux Vesc derniers seigneurs d'Upie.
Grâce à quelques inscriptions encore existantes, on doit admettre la présence des romains.
La plus ancienne gravée sur le socle du bénitier de l'Eglise d'Upie, qui est un cippe (petite stèle funéraire ou votive) rond de 60 centimètres de hauteur et de 35 de diamètre se lit ainsi : CONSTANTI AUG PII FILIO = Au fils de Constance Auguste et pieux.
Le première mention d'Upie apparaît en1231 sous la forme de Castrum de Ulpiano.
En 1238, on lit Upiani.
Plus tard surgissent les désignations en Upien, Castrum Uppiani, Uppie (1697), Hupie (en1685).
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