Claire Challéat (Historienne de l'art), présentée par Benoît Van den Bossche (Université de Liège) évoque les liens entre Flandres et Italie. Dominique Allart (Université de Liège), en tant que répondante, poursuit sur le sujet.
Le constat de l’ampleur et de l’importance de la mobilité des artistes et des œuvres dans l’Europe médiévale a déjà été fait et cette mobilité constitue un objet de recherches pour les historiens de l’art depuis plusieurs années. Cependant, les questions soulevées par ces déplacements appelaient une première tentative de synthèse visant à dépasser le simple repérage du parcours des hommes et des œuvres et à en examiner les effets et les conséquences sur la production artistique des espaces concernés. Partant de ce constat, l’Institut national d’histoire de l’art, l’université de Liège et l’université de Toulouse se sont associés depuis 2009 autour d’un programme de recherche intitulé Transferts et circulations artistiques dans l’Europe de l’époque gothique (XIIe-XVIe siècle).
Ce projet vise à appréhender ces circulations d’artistes, d’œuvres ou de modèles dans le rapport dynamique et dialectique qu’elles entretiennent avec leurs milieux d’accueil et de réception : quelles peuvent être les conditions et modalités de ces transferts d’artistes ? Quelles peuvent être leurs conséquences sur la carrière de l’artiste, sur le réseau de la commande ? Quelle signification peut être liée à l’emploi d’un artiste exogène, loin de son milieu d’origine ? Quelles ont été les conditions et contraintes statutaires, réglementaires, techniques, fiscales que ces artistes ont dû remplir ? Les techniques et savoir-faire locaux ou importés cohabitent-ils, s’imbriquent-ils ? Quelle a été la place assignée à ces œuvres dans leur système de réception et, par effet retour, le système d’origine a-t-il été touché par des reconfigurations particulières à l’issue de ces transferts ?
Le constat de l’ampleur et de l’importance de la mobilité des artistes et des œuvres dans l’Europe médiévale a déjà été fait et cette mobilité constitue un objet de recherches pour les historiens de l’art depuis plusieurs années. Cependant, les questions soulevées par ces déplacements appelaient une première tentative de synthèse visant à dépasser le simple repérage du parcours des hommes et des œuvres et à en examiner les effets et les conséquences sur la production artistique des espaces concernés. Partant de ce constat, l’Institut national d’histoire de l’art, l’université de Liège et l’université de Toulouse se sont associés depuis 2009 autour d’un programme de recherche intitulé Transferts et circulations artistiques dans l’Europe de l’époque gothique (XIIe-XVIe siècle).
Ce projet vise à appréhender ces circulations d’artistes, d’œuvres ou de modèles dans le rapport dynamique et dialectique qu’elles entretiennent avec leurs milieux d’accueil et de réception : quelles peuvent être les conditions et modalités de ces transferts d’artistes ? Quelles peuvent être leurs conséquences sur la carrière de l’artiste, sur le réseau de la commande ? Quelle signification peut être liée à l’emploi d’un artiste exogène, loin de son milieu d’origine ? Quelles ont été les conditions et contraintes statutaires, réglementaires, techniques, fiscales que ces artistes ont dû remplir ? Les techniques et savoir-faire locaux ou importés cohabitent-ils, s’imbriquent-ils ? Quelle a été la place assignée à ces œuvres dans leur système de réception et, par effet retour, le système d’origine a-t-il été touché par des reconfigurations particulières à l’issue de ces transferts ?
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Art et design