Urgences – Journal de l'année 2010/2011

  • il y a 13 ans
En 2010, le département des urgences a géré 16 interventions, et envoyé près 800 personnes sur le terrain.
Eté 2010…les pluies saisonnières entrainent des inondations catastrophiques… qui affectent 18 millions d’habitants dans 5 provinces du pays.
Déjà sur place, les équipes MSF d'Hangu et de Peshawar ont immédiatement réagit. Les sections françaises, hollandaises et belges se sont coordonnées pour évaluer les besoins et mettre en place des activités d’urgences.
Rapidement, c’est la situation en Cote d’Ivoire qui préoccupe les équipes MSF. L’élection présidentielle qui a lieu fin novembre débouche sur des violences entre les deux camps qui réclament la victoire.
Mars-avril : nous sommes au plus fort des combats. L’hôpital d’Abobo sud est le seul hôpital qui fonctionne dans le nord d’Abidjan.
Les victimes des violences sont aussi nombreuses dans l’Ouest du pays, autour de la ville de Duékoué. Ici, des milliers de personnes ont fuit leurs villages, effrayés par les meurtres dont elles ont entendu le récit.
Pratiquement au même moment, le département des urgences doit gérer une nouvelle crise. Dans la foulée des révolutions tunisiennes ou égyptiennes, la population de l’est de la Libye se révolte contre Mouammar Kadhafi, le colonel qui dirige le pays depuis 42 ans.
A Paris, on réfléchît de nouveau aux modalités d’une intervention d’urgence. Le 22 février, une équipe franchit la frontière côté égyptien, pour évaluer la situation dans l’est du pays à Benghazi.
Mais la situation empire sur le terrain… Bientôt, l’une des villes tenues par les rebelles, Misrata, est encerclée par les forces du colonel Kadhafi. A la mi-avril, MSF décide d’intervenir dans la ville, qui n’est accessible par bateau, depuis Malte. Une vingtaine d’expatriés travaillent dans deux hôpitaux.
Les équipes prennent en charge la chirurgie d’urgence et la traumatologie pour les blessés, ainsi que les urgences médicales…

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