al-Harga (part 1)
Source: Tegenlicht
http://www.vpro.nl/programma/tegenlicht/afleveringen/10420988/
www.kitab.nl
ترجمة من الهولندية بتصرف: سامي بن غربية
المصدر: برنامج " الإضاءة الخلفية ": الصورة، قصة لاجئ إقتصادي
Tegenlicht : (De foto, Het verhaal van een economische vluchteling)
في 22 سبتمبر 2002 غادر شواطئ مدينة المنستير التونسية قارب في اتجاه إيطاليا كان على متنه 70 مهاجرا تونسيا. قبال قرية سكوجلياتي (Scoglitti) و على بعد 300 مترا من الشواطئ الجنوبية لجزيرة صقلية أجبر القبطان الركاب على مغادرة القارب والسباحة إلى الشاطئ. مما تسبب في غرق اربعة عشر شابا تونسيا. و على إثر هذا الحادث المريع قامت العديد من الصحف العالمية بنشر صورة يظهر فيها رجل وامرأة وهما يحاولان إنعاش أحد الضحايا الذي غرق على بعد 150 مترا من شواطئ "الأرض الموعودة".
من هو هذا الشاب و لماذا خاطر بنفسه ؟ هل كانت هذه محاولته الأولى لل"الحرقة" 1؟ و كيف كانت ظروف حياته في بلاده؟
رحلة الإجابة على هذه الاسئلة إنطلقت من صقلية مع الصحفي فرنكو أسّنزا (Franco Assenza) الذي التقط الصورة. مرورا بالرجل الإيطالي الذي حاول نجدة الغريق، جابت الرحلة عالم التونسيين المقيمين في صقلية لتـُفضي بعد ذلك إلى العــمّ الذي كان في انتظار أبن أخيه الغريق.
برنامج " الإضاءة الخلفية " (Tegenlicht) التابع للتلفزة الهولندية (VPRO) قام بزيارة بعض الناجين من الغرق،و المقيمين بشكل غير شرعي في الريف الإيطالي.
و بعد رحلة جابت عدد من العائلات التونسية تمكن فريق البرنامج من مقابلة أم الغريق القاطنة بقرية الحكيمة، الكائنة في منطقة ريفية نائية من ولاية المهدية، أين أخذت القصة منعرجا لم يكن متوقعا.
راجع أيضا:(al-Harga) بالفرنسية
À l’origine était une photo du photographe italien Franco Assenza qui a fait la une des journaux du Monde. Deux personnes essayant de réanimer un jeune noyé qui s’est échoué sur les côtes du village sicilien Scoglitti. Le journaliste néerlandais Roel van Broekhoven avec l’interprète Tunisien Fathi Mourali ont voulu remonter à la source. Qui était ce jeune homme ? D’où avait-il débarqué avant de trouver la mort en Sicile ? Que pensent les membres de sa famille, ses voisins et ses amis de cette fin tragique ? Et enfin, pourquoi avait-il choisi le dangereux chemin de la Harqa ? Que fuyait-il en fait ?
Le jeune homme était Tunisien. Et c’était à el hkaima, un village de Mahdia, que le journaliste avait commencé son investigation. Le village avait perdu alors 4 jeunes dans le naufrage d’une barque au large des côtes siciliennes durant le mois de septembre 2002. A l’aune des ses rencontres et entretiens avec les jeunes du village, les vieux, les familles touchées par le drame, le vrai visage de la Tunisie profonde, une Tunisie saccagée par une crise socio-économique profonde, commence à se fier lentement à la caméra. Les gens osaient aborder des sujets tabous : le chômage, l’absence des libertés, les politiques économiques désastreuses, le poids des dettes et les horizons bouchés. Une réalité que les médias tunisiens n’osent aborder de peur de toucher aux racines de la crise que le mensonge du modèle tunisien oeuvre à enterrer avec les cadavres des jeunes tunisiens rapatriés.
Loin de l’élite et de son langage, ce documentaire donne la parole au peuple, aux jeunes chômeurs rêvant d’une vie meilleure en Europe, faute de la trouver chez eux, aux vieillards n’ayant plus la force de travailler ni de subvenir aux besoins de leur famille et qui comprennent la fuite suicidaire de leurs enfants, aux villages qui se vidaient des hommes et de la jeunesse, toute ou presque candidate à al-harqa laissant derrière un paysage peuplé de femmes, de veuves, d’enfants et de vieillards. C’est cette Tunisie que nous rencontrons dans chaque instant de ce documentaire poignant que le journaliste pénètre avec ses questions embarrassantes et sa caméra indiscrète. Et les réponses étaient là, plus qu'explosives, elles défient la censure et le silence officiel : des jeunes décidés à prendre la mer et des parents résignés à un sort qui parait inévitable.
www.kitab.nl
http://www.vpro.nl/programma/tegenlicht/afleveringen/10420988/
www.kitab.nl
ترجمة من الهولندية بتصرف: سامي بن غربية
المصدر: برنامج " الإضاءة الخلفية ": الصورة، قصة لاجئ إقتصادي
Tegenlicht : (De foto, Het verhaal van een economische vluchteling)
في 22 سبتمبر 2002 غادر شواطئ مدينة المنستير التونسية قارب في اتجاه إيطاليا كان على متنه 70 مهاجرا تونسيا. قبال قرية سكوجلياتي (Scoglitti) و على بعد 300 مترا من الشواطئ الجنوبية لجزيرة صقلية أجبر القبطان الركاب على مغادرة القارب والسباحة إلى الشاطئ. مما تسبب في غرق اربعة عشر شابا تونسيا. و على إثر هذا الحادث المريع قامت العديد من الصحف العالمية بنشر صورة يظهر فيها رجل وامرأة وهما يحاولان إنعاش أحد الضحايا الذي غرق على بعد 150 مترا من شواطئ "الأرض الموعودة".
من هو هذا الشاب و لماذا خاطر بنفسه ؟ هل كانت هذه محاولته الأولى لل"الحرقة" 1؟ و كيف كانت ظروف حياته في بلاده؟
رحلة الإجابة على هذه الاسئلة إنطلقت من صقلية مع الصحفي فرنكو أسّنزا (Franco Assenza) الذي التقط الصورة. مرورا بالرجل الإيطالي الذي حاول نجدة الغريق، جابت الرحلة عالم التونسيين المقيمين في صقلية لتـُفضي بعد ذلك إلى العــمّ الذي كان في انتظار أبن أخيه الغريق.
برنامج " الإضاءة الخلفية " (Tegenlicht) التابع للتلفزة الهولندية (VPRO) قام بزيارة بعض الناجين من الغرق،و المقيمين بشكل غير شرعي في الريف الإيطالي.
و بعد رحلة جابت عدد من العائلات التونسية تمكن فريق البرنامج من مقابلة أم الغريق القاطنة بقرية الحكيمة، الكائنة في منطقة ريفية نائية من ولاية المهدية، أين أخذت القصة منعرجا لم يكن متوقعا.
راجع أيضا:(al-Harga) بالفرنسية
À l’origine était une photo du photographe italien Franco Assenza qui a fait la une des journaux du Monde. Deux personnes essayant de réanimer un jeune noyé qui s’est échoué sur les côtes du village sicilien Scoglitti. Le journaliste néerlandais Roel van Broekhoven avec l’interprète Tunisien Fathi Mourali ont voulu remonter à la source. Qui était ce jeune homme ? D’où avait-il débarqué avant de trouver la mort en Sicile ? Que pensent les membres de sa famille, ses voisins et ses amis de cette fin tragique ? Et enfin, pourquoi avait-il choisi le dangereux chemin de la Harqa ? Que fuyait-il en fait ?
Le jeune homme était Tunisien. Et c’était à el hkaima, un village de Mahdia, que le journaliste avait commencé son investigation. Le village avait perdu alors 4 jeunes dans le naufrage d’une barque au large des côtes siciliennes durant le mois de septembre 2002. A l’aune des ses rencontres et entretiens avec les jeunes du village, les vieux, les familles touchées par le drame, le vrai visage de la Tunisie profonde, une Tunisie saccagée par une crise socio-économique profonde, commence à se fier lentement à la caméra. Les gens osaient aborder des sujets tabous : le chômage, l’absence des libertés, les politiques économiques désastreuses, le poids des dettes et les horizons bouchés. Une réalité que les médias tunisiens n’osent aborder de peur de toucher aux racines de la crise que le mensonge du modèle tunisien oeuvre à enterrer avec les cadavres des jeunes tunisiens rapatriés.
Loin de l’élite et de son langage, ce documentaire donne la parole au peuple, aux jeunes chômeurs rêvant d’une vie meilleure en Europe, faute de la trouver chez eux, aux vieillards n’ayant plus la force de travailler ni de subvenir aux besoins de leur famille et qui comprennent la fuite suicidaire de leurs enfants, aux villages qui se vidaient des hommes et de la jeunesse, toute ou presque candidate à al-harqa laissant derrière un paysage peuplé de femmes, de veuves, d’enfants et de vieillards. C’est cette Tunisie que nous rencontrons dans chaque instant de ce documentaire poignant que le journaliste pénètre avec ses questions embarrassantes et sa caméra indiscrète. Et les réponses étaient là, plus qu'explosives, elles défient la censure et le silence officiel : des jeunes décidés à prendre la mer et des parents résignés à un sort qui parait inévitable.
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