Philippines : Des machines et des hommes

  • il y a 13 ans
Ils dégrippent la mécanique urbaine de la capitale des Philippines… Ce sont les jeepneys. Ces bus aux mille couleurs, couverts de chrome et d’images saintes, qui pétaradent sans relâche dans les rues de Manille. La ville en compterait aujourd’hui plus de 75 000, tous baptisés par Eduardo, le prêtre de l’église du Bon Voyage…
De nombreux Philippins en vivent. Ils sont chauffeurs ou rabatteurs. Car pour bien conduire un Jeepney, il faut une bonne équipe. Comme Robert, l‘as du volant et Marco, l’acrobate !
Les classes aisées les critiquent, l’Etat voudrait les supprimer… Ils n’apprécient guère ce moyen de transport jugé trop bruyant, polluant et peu rapide. Les Jeepneys seraient surtout la principale cause des embouteillages dans la capitale. Mais s’ils font le malheur des uns, les Jeepneys, ont aussi… fait la fortune des autres.
Manuel Villocillo est le roi des jeepneys, comme il se plait à le répéter. Ces jeepneys, il les a baptisés « Aristote », comme Aristote Onassis. Avec une référence pareil, il ne pouvait que réussir. Même… s’il ne brasse pas tout à fait autant d’argent que le milliardaire grec.
Alors pour se porter chance, il a ajouté à son dernier jeepney, le « 88 », son chiffre fétiche, symbole de richesse chez les philippins…

Documentaire de 12' : Réalisation : Aurélia Michon, Images : Léo Scomorovschi, Montage : Stéphanie Porte, Mixage : Florent Fournier-Sicre, Producteur : Olivier Benghezal, Caroline Richter Bonini - © Pacifico Island Productions 2011 Droits réservés -

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