Rai et Asri juillet 03

  • il y a 18 ans
extraits très brefs de concerts l'été 2003 à Waran

Il y a 13 ans disparaissait Ahmed Wahbi. L’hommage qui lui a été rendu en 2003 en clôture d’un riche programme culturel étalé sur une dizaine de jours, a été à la hauteur de la personnalité de l’artiste oranais, une des figures marquantes de l’histoire de la chanson algérienne.

Le défunt Ahmed Ouahbi, artiste oranais, une des figures marquantes de l’histoire de la chanson algérienne, avait toujours un message a transmettre dans ses chansons. Avec son OUD et sa voix tendre et chaude il faisait vibrer le cœur de tous ceux qu’ils entendaient chanter.

Mati Hadj, chanteur dans la tradition du "asri" (moderne) oranais reprend ici une chanson de feu Ahmed Wahbi (1921-1993).

L'un des précurseurs de la chanson Rai : Belkacem Bouteldja. Ici lors d'une prestation au cours du festival du rai d'Oran en juillet 2003 organisé par
l'APICO.

Cheb Houari Dauphin, lors du festival du rai d'Oran en juillet 2003

Groupe Hamama, lors d'une prestation au festival du rai d'Oran en juillet 2003

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Précisions sur le ASHRI et le RAÏ

en Algérie, plusieurs traditions musicales, par exemple la Châabi algérois (dérivé de musique andalouse). L'asri est un genre de musique oranais.
Ce genre est une synthèse entre les mélodies égyptiennes et les rythmes et le langage de la poésie rurale de l'Oranie.

Né à Oran dans les années 1940, l'un de ses fondateurs est Ahmed wahbi, né en 1921 à Marseilles, de son vrai nom Ahmed Driche Tedjini, résidant à Oran depuis l'indépendance et mort en 1993 à Alger.

Avec Blaoui Houari, influencé par les grands Maîtres égyptiens de la musique arabe : Mohamed Abdelwahab et Farid El Atrache, il fonde cette musique asri.
Il en est l'un des maîtres incontesté.

Un peu d'histoire pour comprendre l'articulation asri-raï:
le raï n'est pas un produit issu des quartiers défavorisés d'Alger ou de la banlieue parisienne. Il est le fruit d' une longue évolution qui remonte à l' après-guerre. Quand les styles traditionnels de la musique maghrébine subissaient déjà des transformations importantes.

Les grands noms du style moderne oranais (asri) Belaoui El Houari, Ahmed Saber, Ahmed Wahbi , influencés par la musique égyptienne, avaient introduit oud (luth), kamenja (violon) et derbouka (percussion de terre cuite) dans l'art rural bédoin, alors bien implanté en ville. Blaoui Houari, crée dans les années 50 le style asri-gharbi.
Belkacem Bouteldja intègre l'accordéon en 1950. Avec les années 60 et l'Indépendance, jazz, rock, musiques latino-américaines et yéyé déferlent sur le Maghreb. Dans les dancings et les clubs d'Oran la blanche, ville des plaisirs, de l'indolence et du libertinage, le trompettiste Messaoud Bellemou les joue toute la nuit. Mais sa musique préférée reste celle du terroir. Il a l'idée de remplacer la gasba du raï par la trompette. Peu de gens, à l'époque, s'intéressent à cette musique réservée aux parents, pour ne pas dire aux vieux. Il attendra donc le début des années 70 avant que son nouveau style ne commence à trouver un public. Le vrai succès arrive lorsqu'un éditeur propose à Bellemou d'enregistrer avec le chanteur Belkacem Bouteldja. S'ensuit une série de disques en 1974, qui marquent l'avènement du pop-raï.
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et de la part de kouba qui l'a posté dans les coms, au sujet D'Ahmed Wahby
ce lien sur:

http://thamurth.ifrance.com/ahmedwahby.htm

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