Just to Relax - clip
« Just to relax on the river est le titre d'un discours du mystique hindou Osho Rajneesh. Il nous y invite à accepter le tumulte de la vie et du monde. A arrêter de nous débattre, de nager frénétiquement à contre courant, pour nous laisser flotter paisiblement dans la « soupe cosmique » qui nous englobe.
Notre seule tâche serait de nous détendre, d'éviter la collision avec les déchets qui flottent au tour de nous, ces déchets que nous-mêmes avons créés.
Mais notre société est musculaire, nous vivons constamment dans une dynamique d'actions. La devise générale incite à en faire toujours plus, peu importe l'action et surtout ses conséquences : il faut agir, résister, remuer le monde, jusqu'à l'échauffer, le surchauffer...
" Je fais, donc j'existe ! "
J'aborde cette image de l'abandon, du flux, en m'attachant à travailler aussi par opposition, en faisant appel à des images qui nous sont familières : la masse, le poids, l'empêchement, la crispation, le nœud... Comme à l'époque de la photographie argentique et du procédé de « révélation du négatif », je veux révéler cette présence comme une évocation, un manque. Eprouver nos corps, nos actions, nos commerces, nos conflits, nos craintes, nos folies, nos idée farfelues, notre turbulence, face à cette impassibilité du vide.
Cinq interprètes incarnent cette opposition à travers une danse très physique, une danse généreuse, de l'urgence et de l'action, à la recherche perpétuelle d'un équilibre toujours perdu, où les notes d'humour sont autant de portes ouvertes sur ce vide.
Dans Just to relax on the river, c'est la problématique du vivre ensemble, des interactions dynamiques au sein d'une société pleine d'incompréhensions qui est mise à nue.
Flotter ou nager ? : le corps incarnera la question. » G. Battezzato
Notre seule tâche serait de nous détendre, d'éviter la collision avec les déchets qui flottent au tour de nous, ces déchets que nous-mêmes avons créés.
Mais notre société est musculaire, nous vivons constamment dans une dynamique d'actions. La devise générale incite à en faire toujours plus, peu importe l'action et surtout ses conséquences : il faut agir, résister, remuer le monde, jusqu'à l'échauffer, le surchauffer...
" Je fais, donc j'existe ! "
J'aborde cette image de l'abandon, du flux, en m'attachant à travailler aussi par opposition, en faisant appel à des images qui nous sont familières : la masse, le poids, l'empêchement, la crispation, le nœud... Comme à l'époque de la photographie argentique et du procédé de « révélation du négatif », je veux révéler cette présence comme une évocation, un manque. Eprouver nos corps, nos actions, nos commerces, nos conflits, nos craintes, nos folies, nos idée farfelues, notre turbulence, face à cette impassibilité du vide.
Cinq interprètes incarnent cette opposition à travers une danse très physique, une danse généreuse, de l'urgence et de l'action, à la recherche perpétuelle d'un équilibre toujours perdu, où les notes d'humour sont autant de portes ouvertes sur ce vide.
Dans Just to relax on the river, c'est la problématique du vivre ensemble, des interactions dynamiques au sein d'une société pleine d'incompréhensions qui est mise à nue.
Flotter ou nager ? : le corps incarnera la question. » G. Battezzato
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