Un article paru il y a quelques jours sur le site internet du journal Le Monde dressait un sombre constat quant au regard porté par l’ensemble de la société sur la jeunesse française. D’après un sondage réalisé par Ipsos, plus de la moitié de la population française considèrerait les jeunes générations comme «paresseuses» , «égoïstes» et «intolérantes» . Fait encore moins réconfortant, il semblerait bien que les jeunes eux-mêmes partagent ce constat résolument négatif. On peut se questionner sur la légitimité d’accorder une telle importance à ce type de données : à défaut d’avoir présenter un panorama plus général, difficile de savoir après lecture de l’article si ces maux affectent uniquement la jeunesse, ou si c’est la population française dans son ensemble qui est considérée comme paresseuse, égoïste ...
Or, si on s’attarde quelques minutes sur l’engagement associatif des jeunes générations, ce constat peu réjouissant est quelque peu battu en brèche. D’après le baromètre jeunesse réalisé par l’Institut Français d’Opinion Publique (IFOP) en 2010, près d’un jeune français sur cinq (19%) de 18 à 29 ans réalise une activité de bénévolat auprès d’une association. Si l’on considère la population française dans son ensemble, le pourcentage n’est pas significativement plus élevé (23%).
Dessin animé réalisé dans le cadre de nos créations d'outils pédagogiques sur la citoyenneté.
Or, si on s’attarde quelques minutes sur l’engagement associatif des jeunes générations, ce constat peu réjouissant est quelque peu battu en brèche. D’après le baromètre jeunesse réalisé par l’Institut Français d’Opinion Publique (IFOP) en 2010, près d’un jeune français sur cinq (19%) de 18 à 29 ans réalise une activité de bénévolat auprès d’une association. Si l’on considère la population française dans son ensemble, le pourcentage n’est pas significativement plus élevé (23%).
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