Table ronde du vendredi 19 mars 2010 lors de la "Semaine de la francophonie" à l'Ecole Normale Supérieure.
L'idée d'une préférence francophone dans le domaine de la coopération économique est-elle légitime? Les
expériences concluantes de la coopération francophone dans le domaine de la lutte contre le Sida peuvent-elles être adaptées à d'autres champs de la coopération? L'usage de l'anglais ou des langues
locales ne serait-il pas plus efficace ?
Loin d'autonomiser les pays qui sont l'objet d'aides publiques au développement, la langue française les
maintiendrait-elle au contraire sous la tutelle de la France néocoloniale? Mais la domination chinoise
montre que le néocolonialisme n'a pas besoin de la langue.
Ne peut-on échapper au néocolonialisme qu'en rompant avec le modèle inégalitaire Nord-Sud, pour
privilégier la coopération régionale (ex: Union Africaine)? Ou l'idée d'un véritable multilatéralisme dans
le cadre par exemple de l'OIF, distendant ainsi les liens particuliers de la Françafrique, pourrait-elle
permettre de sauver l'idée d'une coopération francophone?
Avec
Colette Braeckman: journaliste au Soir et au Monde Diplomatique, spécialiste de l'Afrique centrale.
Robert Chaudenson: linguiste, directeur de la collection "Langue et Développement" à L'Harmattan.
Patrice Debré : professeur en immunologie à l'UPMC, ambassadeur français de la lutte contre le Sida,
spécialiste des questions de développement.
Philippe Hugon: économiste (IRIS), spécialiste des questions de développement.
Jean Tabi-Manga: linguiste, recteur de l'université Yaounde II, titulaire de la chaire Senghor de
Yaounde.
Table ronde animée par Djohar Sidhoum-Rahal.
L'idée d'une préférence francophone dans le domaine de la coopération économique est-elle légitime? Les
expériences concluantes de la coopération francophone dans le domaine de la lutte contre le Sida peuvent-elles être adaptées à d'autres champs de la coopération? L'usage de l'anglais ou des langues
locales ne serait-il pas plus efficace ?
Loin d'autonomiser les pays qui sont l'objet d'aides publiques au développement, la langue française les
maintiendrait-elle au contraire sous la tutelle de la France néocoloniale? Mais la domination chinoise
montre que le néocolonialisme n'a pas besoin de la langue.
Ne peut-on échapper au néocolonialisme qu'en rompant avec le modèle inégalitaire Nord-Sud, pour
privilégier la coopération régionale (ex: Union Africaine)? Ou l'idée d'un véritable multilatéralisme dans
le cadre par exemple de l'OIF, distendant ainsi les liens particuliers de la Françafrique, pourrait-elle
permettre de sauver l'idée d'une coopération francophone?
Avec
Colette Braeckman: journaliste au Soir et au Monde Diplomatique, spécialiste de l'Afrique centrale.
Robert Chaudenson: linguiste, directeur de la collection "Langue et Développement" à L'Harmattan.
Patrice Debré : professeur en immunologie à l'UPMC, ambassadeur français de la lutte contre le Sida,
spécialiste des questions de développement.
Philippe Hugon: économiste (IRIS), spécialiste des questions de développement.
Jean Tabi-Manga: linguiste, recteur de l'université Yaounde II, titulaire de la chaire Senghor de
Yaounde.
Table ronde animée par Djohar Sidhoum-Rahal.
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