Dans Ni Dieu ni gène (Seuil, 2000), l’organisme n’est plus présenté comme un tout centralisé, sous contrôle du programme génétique. Il est une société décentralisée formée d’individus dotés de liberté : nos cellules. Chaque cellule forme elle-même une société décentralisée formée d’individus bien particuliers : les molécules. Dans ces sociétés emboîtées à plusieurs échelles, les lois de la vie sont analogues à celles de l’écologie ou de l’économie. Nous allons exploiter ce parallèle et montrer que des lois socio-écolo-économiques s’appliquent à notre biologie intérieure et permettent d’aborder sous un angle radicalement nouveau les questions les plus communes (et les plus difficiles) de la biologie.
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Éducation