Prof. Oumar Sankharé, 2ème agrégé de grammaire africain après Senghor, membre du cercle des intellectuels et coordonnateur du réseau des universitaires du PS, s'exprime sur Senghor, Abdou Diouf, Tanor Dieng, Bennoo Siggil Senegaal, la politique sénégalaise, son engagement politique etc...
Une interview révélateur de la qualité des intellectuels constituant le réseau des universitaires socialistes.
Pour le 10e anniversaire de la mort de Senghor, des conférences et expositions ont été organisées à Dakar et Saint-Louis (nord) par le PS et la Fondation Senghor créée en 1974, dont le siège est à Dakar et vise à favoriser l'enseignement supérieur, la culture et la recherche. Mais pas d'hommage national.
Son culte avait débuté en 1996, au 90e anniversaire de sa naissance, quand Abdou Diouf avait baptisé à tout va des lieux de Dakar, où il est enterré, du nom de Senghor: aéroport, avenue et plus grand stade du pays.
Avant cela, le même Abdou Diouf avait été "à la base de la désenghorisation", affirme le Professeur Oumar Sankharé.
"Ses collaborateurs et lui ont tellement fait de misères à Senghor, après son départ du pouvoir, pour l'effacer de l'esprit des Sénégalais avec des attaques contre sa personne, ses proches et les institutions qu'il avait mises en place", dit-il.
Le président Abdoulaye Wade, dont l'élection en 2000 a mis fin à 40 ans de régime socialiste, est "fasciné par Senghor, essaie de l'imiter, même s'il le critique", fait remarquer Oumar Sankharé.
Une interview révélateur de la qualité des intellectuels constituant le réseau des universitaires socialistes.
Pour le 10e anniversaire de la mort de Senghor, des conférences et expositions ont été organisées à Dakar et Saint-Louis (nord) par le PS et la Fondation Senghor créée en 1974, dont le siège est à Dakar et vise à favoriser l'enseignement supérieur, la culture et la recherche. Mais pas d'hommage national.
Son culte avait débuté en 1996, au 90e anniversaire de sa naissance, quand Abdou Diouf avait baptisé à tout va des lieux de Dakar, où il est enterré, du nom de Senghor: aéroport, avenue et plus grand stade du pays.
Avant cela, le même Abdou Diouf avait été "à la base de la désenghorisation", affirme le Professeur Oumar Sankharé.
"Ses collaborateurs et lui ont tellement fait de misères à Senghor, après son départ du pouvoir, pour l'effacer de l'esprit des Sénégalais avec des attaques contre sa personne, ses proches et les institutions qu'il avait mises en place", dit-il.
Le président Abdoulaye Wade, dont l'élection en 2000 a mis fin à 40 ans de régime socialiste, est "fasciné par Senghor, essaie de l'imiter, même s'il le critique", fait remarquer Oumar Sankharé.
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