• il y a 12 ans
Après la seconde guerre mondiale, la ville de Pontoise devient, avec la possibilité de tourner en extérieur, le décor et l’archétype d’une petite ville française. Depuis Toute la ville accuse (Claude Boissol, 1956) et surtout La Verte Moisson (François Villiers, 1959), nombre de réalisateurs ont choisi Pontoise pour leurs tournages. On dénombre ainsi plus d’une centaine de films et téléfilms dans lesquels la ville apparaît.
Pontoise s’inscrit de manière singulière dans l’histoire du cinéma, de ses prémisses au début du xxe siècle à travers les Actualités cinématographiques, à aujourd’hui avec La Môme (Olivier Dahan, 2007) ou, tout récemment, Radiostars (Romain Lévy, 2011).

Simple arrière-plan où l’on est ici comme ailleurs, la commune ne fait souvent que de la figuration. Bon nombre de films l’engagent comme simple actrice de complément, parfois la nomme même sans la montrer.

Pontoise peut jouer aussi le rôle d’une autre ville et sert de décors pour un ailleurs dans le temps ou dans l’espace (le Paris d’autrefois, une petite ville de province).

Si Pontoise obtient tous les suffrages, c’est à la fois en raison de sa proximité géographique de la capitale mais aussi grâce à sa diversité qui en fait un formidable magasin de décors : places typiques, mairie, églises, maisons bourgeoises, rues commerçantes, gare SNCF, etc. Ainsi, la place de la Harengerie, les places du centre ancien et les nombreuses caves, sont des sites souvent retenus par les cinéastes.

Pour plus d'information sur les décors de Pontoise, rendez-vous ici:

http://www.ville-pontoise.fr/heading/heading524.html

ou

www.iledefrance-film.com

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