Osirak était le nom d'un réacteur nucléaire expérimental de 70 MW en cours d'installation en Irak au sud-est de Bagdad, construit par la France et dédié à des recherches civiles sur le nucléaire.
Le 8 septembre 1975, le journal libanais El Oubsou El Arabi publie une déclaration du président irakien Saddam Hussein : L'accord avec la France est le premier pas concret vers la production de l'arme atomique arabe. Le 18 novembre 1975, un accord de coopération nucléaire franco-irakien est signé à Bagdad (Irak). Le texte précise qu'il s'agit d'une utilisation pacifique du nucléaire1.
Le 30 septembre 1980, au début de la guerre Iran-Irak, deux chasseurs-bombardiers F-4 Phantom iraniens ont attaqué avec des missiles le centre de recherches de Tuwaitha à Bagdad mais sans toucher directement les deux réacteurs Osiraq et Isis.
Le réacteur a été détruit lors d'un bombardement mené par Israël qui craignait que l'Irak n'accède à l'arme nucléaire par 8 F-16 et 6 F-15 avec 16 bombes d'une tonne, le 7 juin 1981.
Ce fut l'opération Opéra. Un français fut tué dans ce raid.
La décision de doter l'Irak de technologies nucléaires ayant été prise par le premier ministre français de l'époque, Jacques Chirac, le réacteur est ironiquement surnommé Ô Chirac par les Israéliens et une partie de la presse francophone.
Auparavant, le Mossad avait détruit en 1979, à La Seyne-sur-Mer (Var), une partie du matériel qui y était destiné.
La France a finalement décliné la demande de reconstruction du réacteur en 1984 après avoir donné une aide technique initiale.
En 1991, durant Tempête du désert, plusieurs raids massifs de F-117 et de F-111 détruisirent le complexe qui était l'un des plus fortifiés d'Irak.
Ses coordonnées géographiques sont 33° 12′ 30″ N et 44° 31′ 30″ E.
Le 8 septembre 1975, le journal libanais El Oubsou El Arabi publie une déclaration du président irakien Saddam Hussein : L'accord avec la France est le premier pas concret vers la production de l'arme atomique arabe. Le 18 novembre 1975, un accord de coopération nucléaire franco-irakien est signé à Bagdad (Irak). Le texte précise qu'il s'agit d'une utilisation pacifique du nucléaire1.
Le 30 septembre 1980, au début de la guerre Iran-Irak, deux chasseurs-bombardiers F-4 Phantom iraniens ont attaqué avec des missiles le centre de recherches de Tuwaitha à Bagdad mais sans toucher directement les deux réacteurs Osiraq et Isis.
Le réacteur a été détruit lors d'un bombardement mené par Israël qui craignait que l'Irak n'accède à l'arme nucléaire par 8 F-16 et 6 F-15 avec 16 bombes d'une tonne, le 7 juin 1981.
Ce fut l'opération Opéra. Un français fut tué dans ce raid.
La décision de doter l'Irak de technologies nucléaires ayant été prise par le premier ministre français de l'époque, Jacques Chirac, le réacteur est ironiquement surnommé Ô Chirac par les Israéliens et une partie de la presse francophone.
Auparavant, le Mossad avait détruit en 1979, à La Seyne-sur-Mer (Var), une partie du matériel qui y était destiné.
La France a finalement décliné la demande de reconstruction du réacteur en 1984 après avoir donné une aide technique initiale.
En 1991, durant Tempête du désert, plusieurs raids massifs de F-117 et de F-111 détruisirent le complexe qui était l'un des plus fortifiés d'Irak.
Ses coordonnées géographiques sont 33° 12′ 30″ N et 44° 31′ 30″ E.
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