La sixième et dernière leçon du cycle propose de lire la ville au travers de ses friches.
Interstice, entre-deux, espace libre, friche, terrain vague, autant de termes liés au renouvellement urbain. Pour s’étendre, les villes s’implantaient dans un premier temps sur des terrains extérieurs néfastes : marécage asséché, colline arasée, côte stabilisée, île pétrifiée…
Ces espaces libres en marge des villes ont été grignotés jusqu’à disparaître. De nos jours, les délaissés urbains - hôpital vétuste, plafond autoroutier, friche ferroviaire – sont devenus nos marges, à l’intérieur même des villes. En offrant à des lieux désaffectés une nouvelle vie, la friche joue ce rôle de support artificiel que tenait jusqu’à présent le support naturel. C’est de là que naîtra la nouvelle ville déclenchant le processus urbain : rue, berge, jardin, logement, art urbain et friche…
À Paris, la majorité des grandes friches urbaines se situe dans les arrondissements périphériques de la ville. Introduisant sa présentation par une visite « photographique » commentée, Janine Galiano présente le site de la ZAC Pajol depuis le quartier jusque dans la halle. Elle explique comment ce lieu particulier, après l’arrêt de ses activités industrielles, a su accueillir des activités multiples, ouvertes, en lien avec le voisinage.
Elle raconte comment le processus de concertation a contribué à définir les axes du projet : celui de la conservation ou non de l’édifice et celui de la construction du programme.
L’étude de cas proposée explore le rôle de levier de ces terrains dont la mutation devient support de couture urbaine et de projets partagés.
Interstice, entre-deux, espace libre, friche, terrain vague, autant de termes liés au renouvellement urbain. Pour s’étendre, les villes s’implantaient dans un premier temps sur des terrains extérieurs néfastes : marécage asséché, colline arasée, côte stabilisée, île pétrifiée…
Ces espaces libres en marge des villes ont été grignotés jusqu’à disparaître. De nos jours, les délaissés urbains - hôpital vétuste, plafond autoroutier, friche ferroviaire – sont devenus nos marges, à l’intérieur même des villes. En offrant à des lieux désaffectés une nouvelle vie, la friche joue ce rôle de support artificiel que tenait jusqu’à présent le support naturel. C’est de là que naîtra la nouvelle ville déclenchant le processus urbain : rue, berge, jardin, logement, art urbain et friche…
À Paris, la majorité des grandes friches urbaines se situe dans les arrondissements périphériques de la ville. Introduisant sa présentation par une visite « photographique » commentée, Janine Galiano présente le site de la ZAC Pajol depuis le quartier jusque dans la halle. Elle explique comment ce lieu particulier, après l’arrêt de ses activités industrielles, a su accueillir des activités multiples, ouvertes, en lien avec le voisinage.
Elle raconte comment le processus de concertation a contribué à définir les axes du projet : celui de la conservation ou non de l’édifice et celui de la construction du programme.
L’étude de cas proposée explore le rôle de levier de ces terrains dont la mutation devient support de couture urbaine et de projets partagés.
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