Carlo Giuliani, jeune manifestant altermondialiste tué par un carabinier lors du sommet du G8 à Gênes en Italie, le 20 juillet 2001.
"De nombreuses années se sont écoulées depuis la fin du fascisme et j'entends toujours les mêmes arguments pour défendre l'action des forces de l'ordre contre les citoyens", a déclaré Me Nicolo Paoletti, conseil des parents de Carlo Giuliani.
L'avocat a souligné que "101 personnes" avaient été tuées par les forces de l'ordre dans le cadre d'une manifestation depuis 1948, date d'adhésion de l'Italie au Conseil de l'Europe dont dépend la Cour des droits de l'homme.
Carlo Giuliani, âgé de 23 ans, avait été tué d'une balle dans la tête alors qu'il venait de ramasser un extincteur, dans un contexte où les manifestations organisées autour du sommet des huit pays les plus industrialisés feront 300 blessés.
L'auteur du coup de pistolet avait été pris de panique en voyant des manifestants s'approcher en jetant des pierres de son véhicule. La Jeep, en se dégageant, avait ensuite roulé sur le corps de Giuliani. L'enquête a conclu que le conducteur ne pouvait pas le voir et que seul le coup de feu avait été mortel.
Elle s'est achevée deux ans plus tard par un classement sans suite, après une troisième expertise balistique. Celle-ci a conclu que le carabinier avait tiré en l'air mais que la balle avait été déviée par une pierre lancée par un manifestant.
Pour Me Paoletti, les experts ont "arrangé les faits". Le responsable de la troisième expertise avait justifié dans la presse l'action du carabinier par la "légitime défense".
C'est en partie sur ce terrain que s'est placé le représentant du gouvernement, Francesco Crisafulli, en rappelant le climat de "guérilla urbaine" qui régnait dans la ville.
La Cour a mis son arrêt en délibéré à une date non définie
repose en paix
"De nombreuses années se sont écoulées depuis la fin du fascisme et j'entends toujours les mêmes arguments pour défendre l'action des forces de l'ordre contre les citoyens", a déclaré Me Nicolo Paoletti, conseil des parents de Carlo Giuliani.
L'avocat a souligné que "101 personnes" avaient été tuées par les forces de l'ordre dans le cadre d'une manifestation depuis 1948, date d'adhésion de l'Italie au Conseil de l'Europe dont dépend la Cour des droits de l'homme.
Carlo Giuliani, âgé de 23 ans, avait été tué d'une balle dans la tête alors qu'il venait de ramasser un extincteur, dans un contexte où les manifestations organisées autour du sommet des huit pays les plus industrialisés feront 300 blessés.
L'auteur du coup de pistolet avait été pris de panique en voyant des manifestants s'approcher en jetant des pierres de son véhicule. La Jeep, en se dégageant, avait ensuite roulé sur le corps de Giuliani. L'enquête a conclu que le conducteur ne pouvait pas le voir et que seul le coup de feu avait été mortel.
Elle s'est achevée deux ans plus tard par un classement sans suite, après une troisième expertise balistique. Celle-ci a conclu que le carabinier avait tiré en l'air mais que la balle avait été déviée par une pierre lancée par un manifestant.
Pour Me Paoletti, les experts ont "arrangé les faits". Le responsable de la troisième expertise avait justifié dans la presse l'action du carabinier par la "légitime défense".
C'est en partie sur ce terrain que s'est placé le représentant du gouvernement, Francesco Crisafulli, en rappelant le climat de "guérilla urbaine" qui régnait dans la ville.
La Cour a mis son arrêt en délibéré à une date non définie
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