http://www.festival-idf.fr/2012/fiche-concert.php?concert=16
Grande veillée algérienne - Kamel el Harrachi + Gnawa Diffusion
Samedi 29 septembre 2012 à 20h45 - La Ferme du Buisson, Noisiel (77448)
Des mélodies du chaâbi aux rythmiques métissées de Gnawa Diffusion, un voyage festif entre tradition et modernité.
Dans la grande cour les braseros s’allument, le méchoui se prépare, et une douce atmosphère de fête s’installe, entre transats et échoppes fleurant bon la Méditerranée. Sur scène, la réunion de deux artistes, tous deux porteurs de singuliers héritages, nous conduit de Paris à Alger, d’Alger à Paris.
Fils du chanteur Dahmane el Harrachi, auteur du célèbre Ya Rayah - Ô voyageur - véritable hommage aux immigrés, Kamel El Harrachi s’inscrit dans la grande tradition du chaâbi algérois. Ses textes ciselés sont à l’image d’une musique populaire, miroirs d’une réalité quotidienne. L’exil, les amours, les questions de société sont autant de thèmes qu’aborde avec brio ce chantre du “blues de la casbah”. Interprète passionné de la mandole et du banjo, ses compositions marient habilement les percussions traditionnelles au violon et à la contrebasse.
De son père, l’écrivain Kateb Yacine, Amazigh Kateb a sans doute hérité son goût du verbe et de l’engagement. Son chant rejoint une musique ancrée dans la mixité où le chaâbi se frotte au raï, au rap, au ragga ou encore au jazz. Elle garde l’empreinte des mélodies gnawa venues d’Afrique Noire vers le Maghreb où elles ne tardent pas à se colorer des influences arabes, berbères ou turques. Suite à la vague de colère qui ne cesse d’ébranler les régimes arabes et nord-africains, la voix d’Amazigh Kateb incarne encore et toujours la volonté d’un homme libre.
Grande veillée algérienne - Kamel el Harrachi + Gnawa Diffusion
Samedi 29 septembre 2012 à 20h45 - La Ferme du Buisson, Noisiel (77448)
Des mélodies du chaâbi aux rythmiques métissées de Gnawa Diffusion, un voyage festif entre tradition et modernité.
Dans la grande cour les braseros s’allument, le méchoui se prépare, et une douce atmosphère de fête s’installe, entre transats et échoppes fleurant bon la Méditerranée. Sur scène, la réunion de deux artistes, tous deux porteurs de singuliers héritages, nous conduit de Paris à Alger, d’Alger à Paris.
Fils du chanteur Dahmane el Harrachi, auteur du célèbre Ya Rayah - Ô voyageur - véritable hommage aux immigrés, Kamel El Harrachi s’inscrit dans la grande tradition du chaâbi algérois. Ses textes ciselés sont à l’image d’une musique populaire, miroirs d’une réalité quotidienne. L’exil, les amours, les questions de société sont autant de thèmes qu’aborde avec brio ce chantre du “blues de la casbah”. Interprète passionné de la mandole et du banjo, ses compositions marient habilement les percussions traditionnelles au violon et à la contrebasse.
De son père, l’écrivain Kateb Yacine, Amazigh Kateb a sans doute hérité son goût du verbe et de l’engagement. Son chant rejoint une musique ancrée dans la mixité où le chaâbi se frotte au raï, au rap, au ragga ou encore au jazz. Elle garde l’empreinte des mélodies gnawa venues d’Afrique Noire vers le Maghreb où elles ne tardent pas à se colorer des influences arabes, berbères ou turques. Suite à la vague de colère qui ne cesse d’ébranler les régimes arabes et nord-africains, la voix d’Amazigh Kateb incarne encore et toujours la volonté d’un homme libre.
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Musique