Napoléon etait-il franc-macon ? - émission : l'Ombre d'un doute
Force est de constater que ça maçonnait sec autour de Napoléon et il suffit d'observer le Sacre de David, peintre officiel de l'Empereur, pour s'en persuader.
En ce 2 décembre 1804, la cathédrale Notre-Dame se convertit en une véritable ruche maçonnique. Quel tableau ! Voyez ça : Joséphine de Beauharnais agenouillée, bien au centre, Cambacérès et Lebrun, Murat ou encore les frères de l'Empereur sur la gauche, on en passe.
La chose est entendue : l'ogre corse misait sur la confrérie de l'ombre pour cimenter son régime, construire la grande Europe, alors il la soigne, la bichonne - lui confie entre autre la rédaction du Code civil, la création de la Légion d'honneur... - et les frères zélés, spécialistes des louanges en stuc, le lui rendent bien, : « O souveraine intelligence ! (...) Parmi les fils de la lumière, Bonaparte fut seul choisi : et, pour pacifier la terre, un seul franc-maçon a suffi. » N'en jetez plus.
Dès lors, une seule question se pose et telle était l'énigme de la dernière émission de Franck Ferrand, notre remarquable conteur d'histoires : Napoléon était-il franc-maçon ?
Il est vrai que l'Empereur n'a jamais fait son « coming out » mais « rien ne prouve qu'un jour, dans un grenier, on ne va pas retrouver les preuves de sa maçonnerie » envisage Jean Tulard, l'éminent spécialiste qui s'en tient à l'état de nos connaissances actuelles.
Quant à l'avocat et écrivain Emmanuel Pierrat, il résume l'affaire d'une formule lapidaire : « Napoléon est un franc-maçon sans tablier. » Déporté à Sainte-Hélène, Napoléon rumina sans relâche ses aigreurs. La solitude est mauvaise pour l'estomac.
Ce qu'il retient des francs-maçons ? Des traîtres, comme tous les autres, juste « un tas d'imbéciles qui s'attablent pour faire bonne chair et exécuter quelques folies ridicules ». Comme c'est hargneux, un homme trompé.
http://www.dailymotion.com/video/xug4yx_napoleon-et-la-franc-maconnerie-2-2_news
Force est de constater que ça maçonnait sec autour de Napoléon et il suffit d'observer le Sacre de David, peintre officiel de l'Empereur, pour s'en persuader.
En ce 2 décembre 1804, la cathédrale Notre-Dame se convertit en une véritable ruche maçonnique. Quel tableau ! Voyez ça : Joséphine de Beauharnais agenouillée, bien au centre, Cambacérès et Lebrun, Murat ou encore les frères de l'Empereur sur la gauche, on en passe.
La chose est entendue : l'ogre corse misait sur la confrérie de l'ombre pour cimenter son régime, construire la grande Europe, alors il la soigne, la bichonne - lui confie entre autre la rédaction du Code civil, la création de la Légion d'honneur... - et les frères zélés, spécialistes des louanges en stuc, le lui rendent bien, : « O souveraine intelligence ! (...) Parmi les fils de la lumière, Bonaparte fut seul choisi : et, pour pacifier la terre, un seul franc-maçon a suffi. » N'en jetez plus.
Dès lors, une seule question se pose et telle était l'énigme de la dernière émission de Franck Ferrand, notre remarquable conteur d'histoires : Napoléon était-il franc-maçon ?
Il est vrai que l'Empereur n'a jamais fait son « coming out » mais « rien ne prouve qu'un jour, dans un grenier, on ne va pas retrouver les preuves de sa maçonnerie » envisage Jean Tulard, l'éminent spécialiste qui s'en tient à l'état de nos connaissances actuelles.
Quant à l'avocat et écrivain Emmanuel Pierrat, il résume l'affaire d'une formule lapidaire : « Napoléon est un franc-maçon sans tablier. » Déporté à Sainte-Hélène, Napoléon rumina sans relâche ses aigreurs. La solitude est mauvaise pour l'estomac.
Ce qu'il retient des francs-maçons ? Des traîtres, comme tous les autres, juste « un tas d'imbéciles qui s'attablent pour faire bonne chair et exécuter quelques folies ridicules ». Comme c'est hargneux, un homme trompé.
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