• il y a 18 ans
Voici un exemple de court métrage de l'école Lyonnaise d' « expérimental – symbolique ».

Tourné en 16 mm en 1991.
(jamais diffusé, les festivals préférant des choses plus « accessibles » au grand public)

Mode d’emploi :

Principe fondamental :
Le spectateur ne doit plus être un mouton manipulé (volontairement ou non), par une histoire bien stricte. (Car dans le cinéma classique : plus le travail est bien fait, moins les spectateurs ont la possibilité de réfléchir suivant plusieurs points de vue différents, le but étant que les spectateurs soient « happés ».)

Donc, « l’expérimental – symbolique » doit permettre au spectateur de se faire sa propre histoire, par associations d’idées, liées aux images et aux sons.

Mais le scénario doit tout de même exister, sinon, c’est trop facile de faire n’importe quoi ! ;o)

L'amort en héritage :

En l’occurrence, l’histoire de « l’Amort en héritage » est une sorte de résumé parallèle entre la vie d’un humain et le parcours de la société humaine, de la naissance aux déchets, du néant au néant (donc, le noir au début et à la fin, c’est normal !!! :o)))
Mais cette histoire n’est pas pessimiste malgré son impression de répétitions (souligné par le thème musical), malgré les hasards de la naissance.

Car l’amour transcende !

Ainsi, tout au long du film, il y a une bougie. Est-ce que cette bougie symbolise la spiritualité ? L’espoir ? Une chose fragile ? Ou tout simplement… une bougie ?
Car il ne faut pas oublier une relative forme d’humour (dans les enchaînements et ailleurs).
Dernière précision : on retrouve le plan caractéristique du billet de banque qui brûle, l’auteur n’est pas antimonétiste pour rien ! ;o) (« antimonétiste » n’étant pas digne d’être référencé par google, il vous faudra chercher avec d’autres moteurs de recherche / bonne chasse)