La guerre d'Algérie appartient à un passé encore proche, plein de sang et de larmes. Pour certain, il est habité de cauchemars, pour d'autres de rêves devenus réalités. De toute façon, il reste présent dans la majorité des mémoires. Mais ce que l'on ignore généralement, c'est le rôle important que la Suisse a joué dans les négociations précédant les accords d'Evian qui ont mis un terme au conflit. Le début de l'insurrection, en novembre 1954, avait déclenché de la part de la France une riposte militaire d'une grande envergure. Toutefois, dès 1956, la résistance à ce combat sans espoir se développe en France, surtout chez les intellectuels qui voyaient dans les exactions commises par le corps expéditionnaire sur le terrain une dégradation morale de leur pays. Des filières de déserteurs et d'insoumis se développèrent alors rapidement. Certains aboutirent chez nous. Et c'est là le sujet de la première partie de "Le porteur et le diplomate" : portraits - soulignés par de saisissants documents d'archives - d'hommes et de femmes courageux qui surent voir, dès le début de l'imbroglio et sans préjugés, où se trouvait, où s'imposait la vérité historique. Et en particulier en Suisse, où la presse et l'opinion quasi unanimes partageaient les thèses officielles d'un colonialisme égrotant du genre : "La France, en se battant dans les Aurès, fait oeuvre de civilisation".
SOURCE:
http://www.rts.ch/emissions/temps-present/1284331-les-etes-de-tp-le-porteur-et-le-diplomate-1-la-suisse-et-la-guerre-d-algerie.html
SOURCE:
http://www.rts.ch/emissions/temps-present/1284331-les-etes-de-tp-le-porteur-et-le-diplomate-1-la-suisse-et-la-guerre-d-algerie.html
Category
🗞
News