En déposant cette motion en faveur du patriotisme économique et social, notre groupe se place dans la continuité de son action en faveur de la relocalisation de l’économie et de l’emploi. Dès la première séance, en avril 2010, nous affirmions cette volonté politique : « nous nous posons à chaque fois les questions sur la base du programme qui a été présenté aux habitants :
- Ce projet permet-il de localiser ou relocaliser l’économie et les emplois, produire, travailler et consommer français ?
- Ce projet permet-il d’améliorer la qualité de la vie en aménageant notre territoire, en d’autres termes, d’être bien chez nous ? »
Un an plus tard en avril 2011, à l’occasion du dépôt d’une motion relative à la filière automobile, notre groupe affirmait à propos de la délocalisation en Roumanie de la production d’une nouvelle famille de petits moteurs par Renault « qu’une entreprise dans laquelle l’Etat est en mesure d’exercer un contrôle stratégique puisse sans réaction du gouvernement prendre de telles décisions est inacceptable ».
De manière à la fois convenue et pitoyable, le front du refus, la coalition du conservatisme le plus obtus allant du Front de Gauche à l’UMP-UDI en passant par les socialistes et les pseudo-écolos repoussait cette motion d’un élémentaire bon sens.
En novembre 2012, nous vous proposions d’ajouter un autre moyen aux outils au service du patriotisme économique et social : l’achat public responsable et l’utilisation raisonnable et intelligente des critères sociaux et environnementaux permettant d’assurer l’activité de nos entreprises et donc l’emploi des nôtres.
Las, le front du refus, celui de ceux qui préfèrent sacrifier notre population plutôt que de remettre en cause les diktats de Bruxelles et reconnaître que l’Europe est devenue une passoire, a refusé cette motion.
Mais 20 fois sur le métier, remettons notre ouvrage. C’est le sens de cette motion qui vous propose cette fois :
- « de conditionner les aides aux entreprises dont la stratégie conduit à développer l’emploi ou à le relocaliser en France ;
- de geler les aides consenties au groupe RENAULT dans l’attente
d’engagements clairs de la direction sur la relocalisation de l’emploi en France ».
Il se trouve que par une heureuse conjonction le jour même où nous déposions cette motion, le Ministre dit du Redressement productif, accordant un entretien à un quotidien local affirmait que « Renault doit réinvestir la France et en France ». Mais que penser d’un Ministre qui d’un côté inaugure des usines au Maghreb et de l’autre trouve légitime que Renault ne remplace pas les 7 500 départs à la retraite en France.
Arnaud Montebourg : « Il y aura 7 500 départs naturels à la retraite qui ne seront pas remplacés. Cela fait partie de ce que nous avons demandé, de l'anticipation »
A quoi servent les paroles si elles ne sont pas suivies d’actes ! Elles ne sont alors que tromperies et mensonges.
Ce sont des actes que nous proposons d’engager au sein de notre collectivité à la mesure des compétences que nous exerçons. Comme le faisait remarquer Monsieur de Saintignon lors de la Commission Permanente du 4 février dernier : « la formation de 5000 employés de Renault nous donne un droit dans la discussion ».
Conditionner les aides du Conseil Régional, geler les aides consenties à Renault : ces mesures ne tiennent qu’à notre volonté de les appliquer. Nous les avions inscrites dans le programme du Front National, présenté en 2010, qui prévoit « d’interdire contractuellement les suppressions d’emplois et les délocalisations dans les entreprises aidées par la Région, sous peine de remboursement immédiat des subventions accordées, et exiger véritablement ce remboursement s’il y a lieu. »
Notre motion est fidèle à nos engagements.
- Ce projet permet-il de localiser ou relocaliser l’économie et les emplois, produire, travailler et consommer français ?
- Ce projet permet-il d’améliorer la qualité de la vie en aménageant notre territoire, en d’autres termes, d’être bien chez nous ? »
Un an plus tard en avril 2011, à l’occasion du dépôt d’une motion relative à la filière automobile, notre groupe affirmait à propos de la délocalisation en Roumanie de la production d’une nouvelle famille de petits moteurs par Renault « qu’une entreprise dans laquelle l’Etat est en mesure d’exercer un contrôle stratégique puisse sans réaction du gouvernement prendre de telles décisions est inacceptable ».
De manière à la fois convenue et pitoyable, le front du refus, la coalition du conservatisme le plus obtus allant du Front de Gauche à l’UMP-UDI en passant par les socialistes et les pseudo-écolos repoussait cette motion d’un élémentaire bon sens.
En novembre 2012, nous vous proposions d’ajouter un autre moyen aux outils au service du patriotisme économique et social : l’achat public responsable et l’utilisation raisonnable et intelligente des critères sociaux et environnementaux permettant d’assurer l’activité de nos entreprises et donc l’emploi des nôtres.
Las, le front du refus, celui de ceux qui préfèrent sacrifier notre population plutôt que de remettre en cause les diktats de Bruxelles et reconnaître que l’Europe est devenue une passoire, a refusé cette motion.
Mais 20 fois sur le métier, remettons notre ouvrage. C’est le sens de cette motion qui vous propose cette fois :
- « de conditionner les aides aux entreprises dont la stratégie conduit à développer l’emploi ou à le relocaliser en France ;
- de geler les aides consenties au groupe RENAULT dans l’attente
d’engagements clairs de la direction sur la relocalisation de l’emploi en France ».
Il se trouve que par une heureuse conjonction le jour même où nous déposions cette motion, le Ministre dit du Redressement productif, accordant un entretien à un quotidien local affirmait que « Renault doit réinvestir la France et en France ». Mais que penser d’un Ministre qui d’un côté inaugure des usines au Maghreb et de l’autre trouve légitime que Renault ne remplace pas les 7 500 départs à la retraite en France.
Arnaud Montebourg : « Il y aura 7 500 départs naturels à la retraite qui ne seront pas remplacés. Cela fait partie de ce que nous avons demandé, de l'anticipation »
A quoi servent les paroles si elles ne sont pas suivies d’actes ! Elles ne sont alors que tromperies et mensonges.
Ce sont des actes que nous proposons d’engager au sein de notre collectivité à la mesure des compétences que nous exerçons. Comme le faisait remarquer Monsieur de Saintignon lors de la Commission Permanente du 4 février dernier : « la formation de 5000 employés de Renault nous donne un droit dans la discussion ».
Conditionner les aides du Conseil Régional, geler les aides consenties à Renault : ces mesures ne tiennent qu’à notre volonté de les appliquer. Nous les avions inscrites dans le programme du Front National, présenté en 2010, qui prévoit « d’interdire contractuellement les suppressions d’emplois et les délocalisations dans les entreprises aidées par la Région, sous peine de remboursement immédiat des subventions accordées, et exiger véritablement ce remboursement s’il y a lieu. »
Notre motion est fidèle à nos engagements.
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