MUSÉE CERNUSCHI MUSEE DES ARTS DE L’ASIE DE LA VILLE DE PARIS
EXPOSITION
8 MARS – 30 JUIN
2013
Poursuivant son exploration de la peinture chinoise après les expositions consacrées à
« Six siècles de peintures chinoises » en 2009, et aux « Artistes chinois à Paris » en
2011, le musée Cernuschi propose, grâce aux prêts exceptionnels du musée de
Shanghai, de découvrir une période clé de l’histoire de l’art chinois au cours de laquelle
peintres et calligraphes réunis à Shanghai ébauchent une nouvelle modernité.
Au XIXème siècle, la dynastie Qing est profondément ébranlée par la révolte des
Taiping et la menace militaire des puissances occidentales. A partir des années 1840,
la région du Jiangnan, au centre sud de la Chine, est le théâtre de conflits armés qui
ravagent les villes de Nanjing (Nankin), Yangzhou et Hangzhou. La communauté
d’artistes qui avaient participé au rayonnement exceptionnel de ces cités au XVIIIème
siècle, est dispersée. De nombreux peintres et calligraphes fuyant les conflits
convergent vers la région de Shanghai où se développe une nouvelle culture
influencée par les échanges avec l’Occident. Ces bouleversements historiques sont
à l’origine d’un profond bouleversement culturel mais aussi d’un véritable renouveau
des arts caractérisé par la libération du trait et l’irruption de la couleur.
L’exposition présentera dans un premier temps l’héritage du Jiangnan en montrant
comment, genre par genre, les peintres sont habités par les réminiscences des styles
créés dans cette région. Elle accordera ensuite une place importante aux
personnalités les plus marquantes : celles qui ont provoqué une rupture dans la
représentation humaine en créant des images réalistes ou caricaturales, comme Ren
Xiong ou Ren Bonian; celles, comme Xu Gu, qui ont sorti le paysage des formules
stylistiques héritées du début de la dynastie Qing, et qui l’ont orienté vers une
simplification essentielle.
La transposition des modèles calligraphiques dans le domaine de la peinture consacre
la puissance expressive du trait. Ce style, initié par Zhao Zhiqian, trouve son
aboutissement dans l’oeuvre de Wu Changshuo. C’est probablement dans la catégorie
des « peintures de fleurs et d’oiseaux », que cette évolution du style est la plus
manifeste : la tige d’une plante, la queue d’un poisson sont animés d’un puissant
dynamisme dont l’effet est renforcé par des tons vifs, parfois empruntés à la palette
occidentale.
EXPOSITION
8 MARS – 30 JUIN
2013
Poursuivant son exploration de la peinture chinoise après les expositions consacrées à
« Six siècles de peintures chinoises » en 2009, et aux « Artistes chinois à Paris » en
2011, le musée Cernuschi propose, grâce aux prêts exceptionnels du musée de
Shanghai, de découvrir une période clé de l’histoire de l’art chinois au cours de laquelle
peintres et calligraphes réunis à Shanghai ébauchent une nouvelle modernité.
Au XIXème siècle, la dynastie Qing est profondément ébranlée par la révolte des
Taiping et la menace militaire des puissances occidentales. A partir des années 1840,
la région du Jiangnan, au centre sud de la Chine, est le théâtre de conflits armés qui
ravagent les villes de Nanjing (Nankin), Yangzhou et Hangzhou. La communauté
d’artistes qui avaient participé au rayonnement exceptionnel de ces cités au XVIIIème
siècle, est dispersée. De nombreux peintres et calligraphes fuyant les conflits
convergent vers la région de Shanghai où se développe une nouvelle culture
influencée par les échanges avec l’Occident. Ces bouleversements historiques sont
à l’origine d’un profond bouleversement culturel mais aussi d’un véritable renouveau
des arts caractérisé par la libération du trait et l’irruption de la couleur.
L’exposition présentera dans un premier temps l’héritage du Jiangnan en montrant
comment, genre par genre, les peintres sont habités par les réminiscences des styles
créés dans cette région. Elle accordera ensuite une place importante aux
personnalités les plus marquantes : celles qui ont provoqué une rupture dans la
représentation humaine en créant des images réalistes ou caricaturales, comme Ren
Xiong ou Ren Bonian; celles, comme Xu Gu, qui ont sorti le paysage des formules
stylistiques héritées du début de la dynastie Qing, et qui l’ont orienté vers une
simplification essentielle.
La transposition des modèles calligraphiques dans le domaine de la peinture consacre
la puissance expressive du trait. Ce style, initié par Zhao Zhiqian, trouve son
aboutissement dans l’oeuvre de Wu Changshuo. C’est probablement dans la catégorie
des « peintures de fleurs et d’oiseaux », que cette évolution du style est la plus
manifeste : la tige d’une plante, la queue d’un poisson sont animés d’un puissant
dynamisme dont l’effet est renforcé par des tons vifs, parfois empruntés à la palette
occidentale.
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Art et design