" Dis donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars ? "
" Oui … mais toi tu n’as pas la tête de celui qui les encaissera … "
Entre ces deux résidus de l’Humanité que sont Sentenza et Tuco , que je détallerais plus tard , c ’ est donc à Clint Eastwood qu’échoit le rôle du Bon… par défaut.
Dans sa veste en peau de mouton, cigarillo à la bouche (une torture pour ce non-fumeur patenté) et colt à portée de main, l’acteur perpétue cette image d’anti-héros solitaire et taciturne, le fameux Homme sans nom dont la silhouette traverse la trilogie du Dollar de Leone , une poignée de películas du père Don Siegel et quelques autres westerns du même calibre.
De ce personnage mystérieux rompant considérablement avec les traditionnelles images d ’ Epinal du western hollywoodien, on peut se plaire à considérer " L’ homme des hautes plaines " comme le pendant cauchemardesque et " Impitoyable " comme la fin de carrière.
Ce personnage, dira de lui Sergio Leone, " est calqué sur ce qu’est Clint dans la vie : lent et calme comme un chat . Sur le plateau, il fait ce qu’il a à faire, et puis il s’endort, dans un coin " .
Fort de son charisme naturel, celui que John Wayne considérait comme son seul successeur se contente d’entrer dans le champ pour attirer tous les regards. Ses lèvres, il ne les dessert que pour lâcher, au compte-goutte, quelques phrases qui entrent aussi sec au panthéon des répliques cultes ^^
Et oui , le Blondin parle peu mais ces dialogues font mouche a chaque fois ^^
" Réveille toi, Blondin. Voilà des soldats
- Bleus ou gris ?
- Ils sont gris, comme nous ! Confédérés ! On va les saluer et après on se tire. Hurrah ! Hurrah ! Vive la confédération, vive les sudistes ! Et mort aux nordistes, ces salauds ! Et vive le général… …comment il s’appelle ?
- Lee
- … le général Lee ! Dieu est avec nous, parce que lui non plus il aime pas les yankees !
- Dieu n’est pas avec nous, et il déteste les corniauds de ton genre … "
^^
C’est d’ailleurs Eastwood lui même qui réclamait moins de dialogue à Leone, ayant très bien compris que moins un personnage parle, plus on l’écoute. Si, comme le disait Sydney Pollack, John Wayne était la statue de la Liberté du western, cet " ange blond " fait figure d’antéchrist mystérieux et redoutable, et ce jusque dans les épreuves auquel il est soumis (le martyre dans le désert). Autant dire qu’il tombe à pic pour compléter cette trinité païenne avec les deux crapules que sont ces compéres de circonstance …
Prochain zigoto a étre détaillé , le diabolique Sentenza / Lee Van Cleef ...
Bon souvenir ....
" Oui … mais toi tu n’as pas la tête de celui qui les encaissera … "
Entre ces deux résidus de l’Humanité que sont Sentenza et Tuco , que je détallerais plus tard , c ’ est donc à Clint Eastwood qu’échoit le rôle du Bon… par défaut.
Dans sa veste en peau de mouton, cigarillo à la bouche (une torture pour ce non-fumeur patenté) et colt à portée de main, l’acteur perpétue cette image d’anti-héros solitaire et taciturne, le fameux Homme sans nom dont la silhouette traverse la trilogie du Dollar de Leone , une poignée de películas du père Don Siegel et quelques autres westerns du même calibre.
De ce personnage mystérieux rompant considérablement avec les traditionnelles images d ’ Epinal du western hollywoodien, on peut se plaire à considérer " L’ homme des hautes plaines " comme le pendant cauchemardesque et " Impitoyable " comme la fin de carrière.
Ce personnage, dira de lui Sergio Leone, " est calqué sur ce qu’est Clint dans la vie : lent et calme comme un chat . Sur le plateau, il fait ce qu’il a à faire, et puis il s’endort, dans un coin " .
Fort de son charisme naturel, celui que John Wayne considérait comme son seul successeur se contente d’entrer dans le champ pour attirer tous les regards. Ses lèvres, il ne les dessert que pour lâcher, au compte-goutte, quelques phrases qui entrent aussi sec au panthéon des répliques cultes ^^
Et oui , le Blondin parle peu mais ces dialogues font mouche a chaque fois ^^
" Réveille toi, Blondin. Voilà des soldats
- Bleus ou gris ?
- Ils sont gris, comme nous ! Confédérés ! On va les saluer et après on se tire. Hurrah ! Hurrah ! Vive la confédération, vive les sudistes ! Et mort aux nordistes, ces salauds ! Et vive le général… …comment il s’appelle ?
- Lee
- … le général Lee ! Dieu est avec nous, parce que lui non plus il aime pas les yankees !
- Dieu n’est pas avec nous, et il déteste les corniauds de ton genre … "
^^
C’est d’ailleurs Eastwood lui même qui réclamait moins de dialogue à Leone, ayant très bien compris que moins un personnage parle, plus on l’écoute. Si, comme le disait Sydney Pollack, John Wayne était la statue de la Liberté du western, cet " ange blond " fait figure d’antéchrist mystérieux et redoutable, et ce jusque dans les épreuves auquel il est soumis (le martyre dans le désert). Autant dire qu’il tombe à pic pour compléter cette trinité païenne avec les deux crapules que sont ces compéres de circonstance …
Prochain zigoto a étre détaillé , le diabolique Sentenza / Lee Van Cleef ...
Bon souvenir ....
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Court métrage