Cette annonce très inquiétante vient d'être révélée par l'ACRO, "l'Association pour le Contrôle de la Radioactivité de l'Ouest", un laboratoire indépendant d'analyse de la radioactivité, suite à un prélèvement dans l'eau de mer dans la baie d'Ecalgrain, à proximité de l'usine AREVA de La Hague (Manche).
L'ACRO effectue une surveillance citoyenne de la radioactivité dans l'environnement depuis de longues années. Elle effectue notamment des contrôles réguliers tout le long des côtes de la Manche afin de suivre l'impact des rejets en mer des installations nucléaires.
Le 17 octobre 2012, l'association a mesuré 110 Bq/L de tritium dans l'eau de mer prélevée dans la baie d'Ecalgrain, à proximité de l'usine AREVA de La Hague (50). Habituellement l'ACRO trouve moins de 27 Bq/L à cet endroit. Etrangement, les relevés de l'exploitant nucléaire transmis au Réseau National de Mesure (www.mesure-radioactivite.fr/public/) ne mentionnent pourtant rien d'anormal ce jour...
"En dix ans de surveillance mensuelle à Goury, de 1998 à 2007 (ou 120 mesures), l'Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN) n'a jamais mesuré de concentration supérieure à 33,3 Bq/L. Que s'est-il passé ? Nous n'en savons rien. L'ACRO a interrogé les autorités compétentes et espère une réponse" précise l'ACRO dans un communiqué publié le 27 mars.
"Il faut savoir que le tritium, hydrogène radioactif, est presque intégralement rejeté en mer par les installations nucléaires. On le trouve donc à une concentration dans l'eau de mer de quelques becquerels par litre dans l'eau de La Manche, alors que la concentration naturelle est de l'ordre de 0,1 Bq/L. Cette concentration ne baisse pas. La tendance est même à la hausse. Il y a plus de tritium dans les eaux de La Manche que dans les eaux du Pacifique à proximité de la centrale de Fukushima ! Les deux derniers relevés officiels japonais (6 et 21 mars 2013) font état d'une concentration inférieure à la limite de détection de 3 Bq/L, sauf à proximité de la centrale où les niveaux atteignent 13 Bq/L. Il y avait 3,1 Bq/L au même point dans le relevé du 21 mars" explique l'ACRO.
L'ACRO entame une nouvelle campagne de prélèvements durant la semaine, au cours des grandes marées, et invite des "préleveurs volontaires" a les rejoindre pour participer à la surveillance de l'environnement.
Romy Heisenberg
L'ACRO effectue une surveillance citoyenne de la radioactivité dans l'environnement depuis de longues années. Elle effectue notamment des contrôles réguliers tout le long des côtes de la Manche afin de suivre l'impact des rejets en mer des installations nucléaires.
Le 17 octobre 2012, l'association a mesuré 110 Bq/L de tritium dans l'eau de mer prélevée dans la baie d'Ecalgrain, à proximité de l'usine AREVA de La Hague (50). Habituellement l'ACRO trouve moins de 27 Bq/L à cet endroit. Etrangement, les relevés de l'exploitant nucléaire transmis au Réseau National de Mesure (www.mesure-radioactivite.fr/public/) ne mentionnent pourtant rien d'anormal ce jour...
"En dix ans de surveillance mensuelle à Goury, de 1998 à 2007 (ou 120 mesures), l'Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN) n'a jamais mesuré de concentration supérieure à 33,3 Bq/L. Que s'est-il passé ? Nous n'en savons rien. L'ACRO a interrogé les autorités compétentes et espère une réponse" précise l'ACRO dans un communiqué publié le 27 mars.
"Il faut savoir que le tritium, hydrogène radioactif, est presque intégralement rejeté en mer par les installations nucléaires. On le trouve donc à une concentration dans l'eau de mer de quelques becquerels par litre dans l'eau de La Manche, alors que la concentration naturelle est de l'ordre de 0,1 Bq/L. Cette concentration ne baisse pas. La tendance est même à la hausse. Il y a plus de tritium dans les eaux de La Manche que dans les eaux du Pacifique à proximité de la centrale de Fukushima ! Les deux derniers relevés officiels japonais (6 et 21 mars 2013) font état d'une concentration inférieure à la limite de détection de 3 Bq/L, sauf à proximité de la centrale où les niveaux atteignent 13 Bq/L. Il y avait 3,1 Bq/L au même point dans le relevé du 21 mars" explique l'ACRO.
L'ACRO entame une nouvelle campagne de prélèvements durant la semaine, au cours des grandes marées, et invite des "préleveurs volontaires" a les rejoindre pour participer à la surveillance de l'environnement.
Romy Heisenberg
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