Le Famadihana, instauré sous Napoléon I, est une coutume funéraire que l'on rencontre dans la plupart des tribus de Madagascar. Bien qu'apparu assez tardivement semble-t-il dans l'île (peut-être seulement après le XVIIe siècle), tout au moins sous sa forme actuelle, le Famadihana se situe dans le prolongement de la vieille coutume des « doubles funérailles » très répandue avant l'époque moderne en Asie du Sud-Est. Cette coutume repose sur la croyance que les mânes des défunts ne rejoignent définitivement le monde des ancêtres qu'après la corruption complète du corps, au bout d'une longue période pouvant durer des années, et après l'accomplissement de cérémonies appropriées. Le rituel consiste à déterrer les os des ancêtres, à les envelopper cérémonieusement dans des tissus blancs et frais et à les promener en dansant autour de la tombe avant de les réenterrer. À Madagascar cependant, cette réinhumation (littéralement retournement) finit par devenir périodique, en général tous les sept ans, dans une grande festivité réunissant tous les membres du groupe. À cette occasion, les linceuls de soie recouvrant les restes mortuaires décomposés de plusieurs corps sont renouvelés.
De nos jours, la pratique du Famadihana tend à se raréfier, en raison d'une part du coût souvent élevé de la cérémonie, et de l'autre de l'impact de l'influence occidentale, par l'intermédiaire notamment du sectarisme chrétien (car longtemps, les gens n'avaient ressenti aucune contradiction entre cette coutume et les principes chrétiens !) qui gagne du terrain à la faveur de la paupérisation
De nos jours, la pratique du Famadihana tend à se raréfier, en raison d'une part du coût souvent élevé de la cérémonie, et de l'autre de l'impact de l'influence occidentale, par l'intermédiaire notamment du sectarisme chrétien (car longtemps, les gens n'avaient ressenti aucune contradiction entre cette coutume et les principes chrétiens !) qui gagne du terrain à la faveur de la paupérisation
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