LES NOUVEAUX PENSEURS DE L'ISLAM :Abdelmajid Charfi (partie 2 de 4)
********************************************************************
"L'islam entre le message et l'histoire"
http://www.amazon.fr/s?ie=UTF8&rh=n%3A301997%2Cp_27%3AAbdelmajid%20Charfi&page=1 ********************************************************************
Les musulmans accusent un retard préjudiciable à un aggiornamento de la pensée religieuse dans quatre grands domaines.
********************************************************************
3 . La situation de la culture et de l'éducation est préoccupante. La censure qui sévit un peu partout et le taux élevé d'analphabétisme font que le nombre de livres et de traductions est dramatiquement bas. La recherche scientifique est squelettique, les bibliothèques publiques rares et très mal fournies. Même dans les cas où les taux de scolarisation sont élevés et correspondent aux normes internationales, les contenus des programmes et les méthodes d'enseignement favorisent l'effort de mémoire plus que la réflexion et le développement du sens critique et l'esprit d'initiative. Il en résulte que l'effort financier, parfois très important, consenti par les Etats ne donne guère les résultats escomptés. En matière d'enseignement religieux, et à l'exception notoire de la Tunisie, où la pensée islamique est assurée dans les facultés de lettres par des universitaires y appliquant les méthodes des sciences humaines, cet enseignement est partout ailleurs dogmatique et monopolisé par les représentants de l'institution traditionnelle et officielle.
4. La structure patriarcale de la famille, bien que secouée par une urbanisation rampante, résiste tant bien que mal. Les solidarités claniques et régionalistes sont encore très fortes. S'y ajoutent parfois les solidarités confessionnelles, linguistiques et ethniques.
********************************************************************
"L'islam entre le message et l'histoire"
http://www.amazon.fr/s?ie=UTF8&rh=n%3A301997%2Cp_27%3AAbdelmajid%20Charfi&page=1 ********************************************************************
Les musulmans accusent un retard préjudiciable à un aggiornamento de la pensée religieuse dans quatre grands domaines.
********************************************************************
3 . La situation de la culture et de l'éducation est préoccupante. La censure qui sévit un peu partout et le taux élevé d'analphabétisme font que le nombre de livres et de traductions est dramatiquement bas. La recherche scientifique est squelettique, les bibliothèques publiques rares et très mal fournies. Même dans les cas où les taux de scolarisation sont élevés et correspondent aux normes internationales, les contenus des programmes et les méthodes d'enseignement favorisent l'effort de mémoire plus que la réflexion et le développement du sens critique et l'esprit d'initiative. Il en résulte que l'effort financier, parfois très important, consenti par les Etats ne donne guère les résultats escomptés. En matière d'enseignement religieux, et à l'exception notoire de la Tunisie, où la pensée islamique est assurée dans les facultés de lettres par des universitaires y appliquant les méthodes des sciences humaines, cet enseignement est partout ailleurs dogmatique et monopolisé par les représentants de l'institution traditionnelle et officielle.
4. La structure patriarcale de la famille, bien que secouée par une urbanisation rampante, résiste tant bien que mal. Les solidarités claniques et régionalistes sont encore très fortes. S'y ajoutent parfois les solidarités confessionnelles, linguistiques et ethniques.
Category
🗞
News