+ DE COURTS par Les Programmes Courts et Créations CANAL+ - Dailymotion

Les Programmes Courts et Créations CANAL+

L'Emission de 52 minutes de CANAL+ CINEMA qui veut toujours + DE COURTS!<br />Les 2ème et 4ème dimanches du mois

Transcript

00:00:00Salut à tous, bienvenue dans Plus de cours, l'émission de courts-métrages de Canal+,

00:00:08enregistrée aujourd'hui en public pour célébrer la fête du cours au pavillon carré de Baudouin à Paris.

00:00:15Alors nous allons vous proposer trois courts-métrages, trois beaux courts-métrages.

00:00:19Nous allons camper en forêt avec le film d'Archibald Martin que nous recevrons ici même.

00:00:25Nous irons ensuite à la rencontre d'un rappeur en quête d'inspiration sur les auteurs de Belleville

00:00:29avec les apaches de la zone de José Héon.

00:00:32Et enfin, on foulera l'herbe d'un terrain de rugby avec Camille Chamoux pour le film de Yannick Privat

00:00:38qui terminera donc cette session.

00:00:41On commence donc tout de suite avec La naissance d'un feu d'Archibald Martin.

00:00:46C'est parti, c'est Plus de cours.

00:00:59Romain, regarde.

00:01:10C'est le Palatina ?

00:01:10Exactement.

00:01:14C'est la météo ?

00:01:15Je sais pas.

00:01:16Attends, je vais essayer de traduire.

00:01:21Moi, je comprends rien.

00:01:23C'est bien la peine d'avoir fait allemand au collège.

00:01:26T'écoutais rien aux classes.

00:01:27C'est pour ça que je comptais sur toi.

00:01:28Bah voyons.

00:01:36Ah tiens, je crois que c'est un horoscope.

00:01:39Non, c'est les infos.

00:01:40Attends, attends, attends.

00:01:46C'est Lyon, c'est pour toi.

00:01:48Un super week-end s'offre à vous.

00:01:50Sortez, profitez de la nature.

00:01:53Pourquoi ne pas faire une petite randonnée, par exemple ?

00:01:55N'importe quoi.

00:02:04Faites confiance à vos amis.

00:02:05Ils seront toujours là pour vous.

00:02:10Le soleil va revenir dans votre vie.

00:02:16Regarde où tu roules.

00:02:17C'est la première fois,

00:02:47C'est la première fois que vous venez.

00:02:48Pardon ?

00:02:49C'est la première fois que vous venez dans le Palatina.

00:02:52Oui.

00:02:53Mais on en a beaucoup entendu parler par des amis.

00:02:56C'est ça le problème.

00:02:57Les gens parlent.

00:02:58Et après, il y en a encore plus qui viennent.

00:03:02Est-ce que vos amis vous ont dit aussi

00:03:04que ce chemin est très dur ?

00:03:06Sarah, tu as un peu plus de temps.

00:03:10Excusez-moi mon amie Sarah.

00:03:14C'est parce qu'elle a vraiment marre de ramasser les déchets

00:03:16jetés dans la forêt par les Français.

00:03:20Nous, on n'a rien jeté.

00:03:21Super, alors continuez comme ça.

00:03:24Ah, vous savez que c'est un atoutschutzgebiet ici,

00:03:27un parc naturel protégé.

00:03:28Il ne faut surtout pas faire du feu.

00:03:30C'est interdit.

00:03:32Ok ?

00:03:33Super.

00:03:34Bonne chance les jeunes.

00:03:35On se voit en haut ?

00:03:36Ouais, c'est ça.

00:03:38C'est sympa, c'est bon, merci.

00:03:41Robin, c'est pas une compétition.

00:03:43C'est pas grave si on n'atteint pas le sommeil.

00:03:45Non, non, ça va.

00:03:46On y va ?

00:03:46C'est pas grave.

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00:07:00Ça faisait longtemps, hein ?

00:07:02Ouais. D'ailleurs, t'as pas intérêt à renfler.

00:07:05OK, c'est noté.

00:07:13Je suis vraiment content que tu sois venu.

00:07:15Tu t'en sors bien, hein ?

00:07:16Arrête. J'y arrive pas.

00:07:19On a même pas fait la moitié de ce qu'on devait faire aujourd'hui.

00:07:22Mais c'est déjà énorme de faire ça après ton accident.

00:07:26T'as beaucoup progressé depuis deux ans.

00:07:27Moi, j'suis sûr que tu peux y arriver.

00:07:32Hum.

00:07:35C'est bizarre, tout à l'heure, le mec qui me fixait.

00:07:39Y a quoi à regarder sur un corps brûlé, franchement ?

00:07:43Allez, n'y pense pas, j'suis là.

00:07:48Bon, allez, faut dormir. Demain, on a beaucoup de route.

00:07:57Bon, allez.

00:08:12Au, rien, non...

00:08:15T'as eu peur.

00:08:17C'est vrai.

00:08:19T'as eu peur, t'as eu peur.

00:08:51Huck

00:09:21Il y a quelqu'un

00:09:36Il est entré dans la tente

00:09:38Chut

00:10:40Qu'est-ce qu'on fait ?

00:10:42Françaises ?

00:11:10Marcus !

00:11:15Marcus !

00:11:18Marcus !

00:11:40Ça va ?

00:12:08Ça va ?

00:12:09Allez, on y va.

00:12:12Roman, c'est moi.

00:12:15Je suis là.

00:12:18Allez, on peut pas rester là.

00:12:20C'est quoi, ça ?

00:12:22Tu t'es gratté ?

00:12:24Vâche-moi !

00:12:26C'est quoi, ça ?

00:12:27Tu t'es gratté ?

00:12:28Vâche-moi !

00:12:29Je suis désolé, Roman.

00:12:41Je suis désolé, Roman.

00:12:45Je vais paniquer.

00:12:47Je vais paniquer.

00:12:48Je vais paniquer.

00:12:50T'es gratté.

00:12:51Je vais pas passer par là.

00:12:53J'ai peur.

00:12:55J'ai peur.

00:12:56J'ai peur.

00:12:57Je ne sais pas.

00:12:58J'ai peur.

00:12:59Je vais te montrer.

00:13:00Je vais te montrer.

00:13:01On n'est pas déjà passé par là ?

00:13:31Non, non, non, non, non.

00:24:18carré tu vois donc la personne me suit là moi c'est mort frère oublié

00:24:22vous vas-y merci le revoir

00:24:48t'as le décor de narvalo

00:25:18appart avec vue sur la a3 je traverse le périph et je fais du gros bif

00:25:25je suis une grosse moula j'aime le violet doré le tchit vient du riz qu'on me viscerre tes toasts de taré

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00:28:50Lâche-la ! Lâche-la ! Tu fais quoi, là ?

00:28:55Rentre chez toi, vas-y, rentre chez toi. T'es pas bien, là !

00:29:01Tu reviens toujours, Frizette. Tu le sais.

00:29:05Mais raconte quoi, lui ?

00:29:10C'est quoi, ça ?

00:29:20Ils font des thés, c'est une tuerie, je te jure.

00:29:24Oh, tête de pipe !

00:29:25Tête de pipe !

00:29:27Qui de pinard que t'as, là ?

00:29:30Ouais, je fais ça comme ça.

00:29:32Hé, hé, hé, ça va pas ? C'est quoi, ça ?

00:29:34Viens-y ! Viens ! Je vais te saigner, moi, voyez, viens !

00:29:38Viens-y ! Viens !

00:29:50Viens-y !

00:30:16Oh !

00:30:20Viens-y !

00:30:24Oh !

00:30:36Oh !

00:30:40Je mets Morata Buter.

00:30:42PSG Marseille, j'ai mis plus de deux buts, tu connais.

00:30:45Et Torino Esrom, j'ai mis Lukaku Buter.

00:30:47Tu vas parier encore ce soir ?

00:30:48Je sais pas.

00:30:49Je connais, j'ai rattrapé la paire, déjà, ma gueule.

00:30:51Moi, je vais parier, là.

00:30:52Moi, j'encaisse, frère.

00:30:54Au pire, je mets 10 euros.

00:30:55Où est Nassim ?

00:30:57Où est un vieux ?

00:30:59Oui, oui.

00:31:01En ce moment, je crois qu'il prend les cachetons,

00:31:02les trucs des blébards.

00:31:03J'ai hâlé, voilà, il est touché, puto.

00:31:05Hachlag.

00:31:11Ah non, non, non, non.

00:31:12Non, oui, s'il te plaît.

00:31:14Wallah, j'étais pas dans mon état.

00:31:15Je te jure que j'étais...

00:31:16Je sais pas, c'était un truc du chétan.

00:31:18Non, je dirais que j'étais possédé.

00:31:20J'ai fumé cette bœuf, là,

00:31:22et j'ai perdu le contrôle.

00:31:24Vraiment.

00:31:25Je comprenais même pas les mots que je disais.

00:31:27Tu peux juste venir t'excuser

00:31:28au lieu d'inventer tes sornettes, là.

00:31:30Ouais, je m'en dirais.

00:31:32Je bois pas d'alcool, tu me connais, je bois pas d'alcool.

00:31:34Hier, je me suis quillé une bouteille de vin rouge entier.

00:31:36C'est pas un truc de ouf, ça ?

00:31:38Ouais, t'es tombé dans la drogue, mon gars.

00:31:40C'est à cause de ça, là.

00:31:41Je te jure que c'est à cause de ça.

00:31:42C'est pas moi.

00:31:46Naomi, elle fume pas ça !

00:31:48Naomi !

00:31:50La vie, elle se réunica, elle se fait plus.

00:31:56Il y a des gens qui veulent mener.

00:32:00C'est assez rapide, c'est vrai,

00:32:01je suis là, il faut comme ça.

00:32:03Moi je suis là.

00:32:05Je bois.

00:32:06Je bois.

00:32:07Je bois.

00:32:08Il y a plein d'autres 글ys,

00:32:09les 450.

00:32:11Avec le 288 ha.

00:32:13Je bois.

00:32:14Je bois.

00:32:15Je bois.

00:32:16Je bois.

00:32:17Je bois.

00:32:18Je bois.

00:32:19Je bois.

00:32:20Oh la dégris

00:32:50Mais les gars vous sentez pas la bulle ?

00:33:12Vous sentez pas la bulle ?

00:33:14Oh Nassim, tu fais quoi ici ?

00:33:18J'sais rien mon fru !

00:33:22T'es râle ou quoi ?

00:33:23Alors mes gaillards, on s'attend de cette diablerie ?

00:33:28Tu racontes quoi là ?

00:33:34C'est quoi ça ?

00:33:39Oh les gars, la vie de ma mère, il nous a ramené de la vraie bœuf, Nass !

00:33:43Il nous a ramené de la vraie bœuf, les frères !

00:33:46Les gars, ouais !

00:33:47T'as récupéré ça où toi ?

00:33:48Les vraies ténèbres, maroufles !

00:33:50C'est quoi ?

00:33:52C'est quoi ?

00:33:53C'est quoi ?

00:33:54C'est quoi ?

00:33:56Les bourgeois vampiriques, se gavent de fric !

00:34:12Dans la neuseau, c'est le zoo, puis la sueur dans le malheur !

00:34:15Chiffonnier hier, et puis maintenant chauffeur Uber !

00:34:18Souviens-toi des bafons de Paris !

00:34:21Fumé d'usine sur gueule noircie, loin des dabs et leur mépris !

00:34:25Mal toussés, détroussés pour manger !

00:34:27Les minots emprisonnés pour des années !

00:34:30Rafale de déch, t'es un apache !

00:34:32Opium détaillé comme du hache !

00:34:34On voulait vivre jusqu'à plus soif !

00:34:36Devenus des marloupins, les marmites, notre gagne-pain !

00:34:39On s'est affrontés pour le rinter !

00:34:41Paris-Est est dominé, Paris-Est est oublié !

00:34:44Nos âmes entre le béton, car nos âmes sont décimées !

00:34:48On est les apaches, on est les apaches, on est les apaches de la zone !

00:35:06Je vous entends les hommes, vous jacter sur Paris 1901 !

00:35:25Mais où sont les darons qui se crèvent pour une galette de rien ?

00:35:28Les petites et les marmites, au corps qui trop tôt s'effrite !

00:35:31Vivre la zone comme les frangines des bines de Belleville à Ménil !

00:35:35S'éclater, à l'opium pour divaguer !

00:35:37Oublier, traîner sur les fortifs pour esquiver !

00:35:40L'usine, mauvaise rencontre dans les bas-fonds, t'es refroidie !

00:35:44Asphalteuse, en galère, devenue macrène en durcie !

00:35:47Il me reste un truc à dire, tu m'as pris pour ta gonzette ?

00:35:50Mais j'suis pas ta zoulette !

00:35:52T'es un miche tomba du front, revenu trop ma débat d'aff !

00:35:55Un alcoolique sans fric, j't'ai même initié au trafic !

00:35:58Loupio, j't'ai galiné, comme ta maman adorée !

00:36:02C'est moi qui t'ai fait apache !

00:36:05Bah l'musette, au moulin de la galette !

00:36:10J'ai tout de suite repéré tes p'tites frisettes !

00:36:13Les apaches de Belleville te faisaient du gring !

00:36:15Tellement jaloux que j'ai même planté ces marlous !

00:36:17J't'ai abordé comme un micheton !

00:36:19Toi t'es ma meuf, pas ma micheto !

00:36:21On s'est plus jamais quitté !

00:36:23Moi j't'ai toujours aimé !

00:36:26Moi j't'ai toujours aimé !

00:36:28C'est la zone, c'est la haze qui nous a re-tués !

00:36:31On s'est toujours aimé !

00:36:33On s'est toujours aimé !

00:36:51Et on se retrouve donc avec nos deux réalisateurs, Archibald Martin, bonjour !

00:37:18Et bonjour à José Héon ! Bravo !

00:37:20Moi je suis d'accord avec le public, vraiment formidable !

00:37:23On a fait deux voyages extraordinaires, un peu effrayants par moment !

00:37:27Alors, ce qui vous rapproche tous les deux, c'est que c'est votre premier court-métrage à l'un et à l'autre !

00:37:33Premier court-métrage, comment vous en êtes arrivé là ?

00:37:36A cette première expérience, en plus c'est une magnifique première expérience, Archibald, pour la naissance d'un feu !

00:37:42Comment on est arrivé là ? C'est beaucoup de travail d'écriture, d'envoi du projet à des producteurs, à des résidences, à des concours !

00:37:49Beaucoup d'échecs, beaucoup de moments où il faut revoir sa copie !

00:37:53Et là, pour Naissance d'un feu, ce qui m'a beaucoup aidé, c'est que j'ai été pris à la résidence Sauf Films de Genre !

00:38:00C'est une résidence qui se consacre vraiment aux films de genre !

00:38:02Les autres projets étaient aussi des films de genre, de science-fiction, d'horreur !

00:38:05Et ça m'a permis de retravailler le projet !

00:38:07Et comme le projet a gagné le prix, ce film de genre, qui est avec une aide canal et de la région Grand Est,

00:38:15ça a permis au film de se faire et ce qui a lancé l'aventure !

00:38:19Il y avait une véritable envie de réaliser un film de genre, une sorte de slasher !

00:38:23C'était ça, pouvoir jouer avec le public, avec la peur, avec les sensations primaires ?

00:38:29Oui, complètement !

00:38:31Moi, ce que je voulais vraiment, c'était un film de sensation,

00:38:33de prendre le spectateur et de l'amener dans une tension sans le lâcher jusqu'à la fin !

00:38:37Et c'est pour ça aussi que j'ai choisi un film qui se passe dans la nature, en randonnée,

00:38:41où les personnages sont totalement désarmés, vu qu'il n'y a pas d'endroits où se cacher,

00:38:45ou de personnes à appeler pour se faire aider !

00:38:48Alors José, votre film, c'est aussi un film avec des sensations, il y a beaucoup d'humour !

00:38:52Et comment vous en êtes arrivé à ce premier cours ?

00:38:55Pourquoi celui-là particulièrement ? Pourquoi les apaches de la zone ?

00:38:58Alors en fait, moi j'aime bien l'histoire, et j'ai habité Porte de Bagnolet pendant plusieurs années,

00:39:05et du coup je me demandais, en regardant l'univers urbain autour de moi,

00:39:09comment on en était arrivé là, quelque chose d'aussi bordélique,

00:39:12foutraque, avec des zones de béton et tout ça.

00:39:14Et en remontant le fil, je me suis rendu compte que le périphérique d'aujourd'hui,

00:39:19c'était les fortifs à l'époque, d'il y a un siècle,

00:39:21et qu'en fait il y a toujours eu cette frontière entre Paris et la banlieue,

00:39:24et que les quartiers populaires de 1900 sont les mêmes qu'aujourd'hui finalement.

00:39:30Donc l'histoire se répète, et il fallait faire un lien entre les époques,

00:39:33et la beuh magique s'est imposée.

00:39:36L'ère magique, c'est une histoire de transmission aussi, il y a quelque chose qui se transmet,

00:39:40il y a cette même rébellion, cette même violence, et puis cette même culture aussi de la musique.

00:39:44Là c'est le rap, c'était les balmusèques, j'imagine à l'époque ?

00:39:48Bah oui, il y a toujours eu une culture de la musique en banlieue, à travers les siècles,

00:39:52et une culture du langage.

00:39:54Et voilà, en 1900 c'était les Auvergnats, les Bretons...

00:39:58Est-ce que vous saviez avant, parce que c'était votre premier cours,

00:40:02est-ce que vous saviez comment parler aux acteurs ?

00:40:04Est-ce que vous aviez été préparé, vous aviez fait une école pour ça ?

00:40:07Justement, comment ça se passe quand on dirige pour la première fois, José ?

00:40:12Je leur disais d'apprendre le texte, mais de très vite oublier le texte,

00:40:16et d'arriver avec leurs mots.

00:40:18Il y a des mots, il y a des moments où je ne capte toujours pas,

00:40:21que je me dis, donc du coup c'était aussi beaucoup d'impros.

00:40:24Mais du coup c'est...

00:40:26Pour vous, Archimal ?

00:40:28Avec les comédiens ?

00:40:29Donc moi j'avais déjà fait des courts-métrages avant dans l'associatif,

00:40:33mais j'ai pris des cours quand même de direction de comédien,

00:40:37avec un prof formidable que je salue qui s'appelle Alain Prioul,

00:40:41et qui fait des formations qu'on peut financer avec l'AFDAS.

00:40:45Et j'ai participé à ces cours pour essayer d'avoir un langage commun

00:40:49et trouver le moyen de bien communiquer avec les comédiens.

00:40:53Parce qu'en vrai c'est quelque chose d'assez effrayant de remettre à un comédien

00:40:58le fait de porter le film, de porter le personnage.

00:41:01Donc moi j'avais beaucoup envie d'être armé par rapport à ça,

00:41:04et curieusement en fait on apprend surtout à en dire le moins possible,

00:41:07à essayer de trouver le mot juste, même si c'est pas toujours juste.

00:41:11Finalement on s'en sort toujours.

00:41:13Mais oui c'est beaucoup apprendre à ne pas trop donner, à faire confiance beaucoup.

00:41:18Quelles conclusions vous avez donc de cette première expérience,

00:41:23dans ce premier film vraiment produit ?

00:41:26C'est marrant parce que même de passer avec plus de moyens, avec une équipe technique,

00:41:30la question de où tu mets ta caméra, qu'est-ce que tu dis à tes acteurs,

00:41:33c'est toujours les mêmes en fait, et on fait toujours un peu du bricolage.

00:41:36Quels que soient les moyens ?

00:41:38Oui, j'ai l'impression qu'il y a un poids après sur les gros tournages,

00:41:42il faut garder de la vie en fait, parce qu'il y a toute une machinerie,

00:41:44une organisation qui peut faire perdre de la vie aux comédiens,

00:41:49au côté un peu juste naturel quoi.

00:41:52Donc ça il faut réussir à le garder, mais les enjeux ne sont pas si différents finalement.

00:41:56Quelles étaient vos références avant le tournage ?

00:41:59Quel film en tête, réalisateur, réalisatrice ?

00:42:02Quand j'ai fait le film, je pensais beaucoup à Midsommar,

00:42:05parce que Midsommar c'est un film d'horreur, mais qui se passe deux jours,

00:42:08avec une lumière éblouissante, et ça m'avait beaucoup inspiré pour faire ce Naissance d'un feu.

00:42:13Mais avec le recul, je pense que j'ai beaucoup été très influencé par Alien,

00:42:17avec cette figure du monstre qui est là, mais qu'on ne voit pas,

00:42:21pendant tout le film, et du rapport de l'héroïne à cette menace qui se rapproche,

00:42:25qui menace sa propre chair.

00:42:27Vous aviez des références José, vous de votre côté ?

00:42:30Moi à la base c'était Candyman de Bernard Rose,

00:42:33qui cherche dans l'urbanité, dans l'urbanisme, les mythes,

00:42:39et les souffrances inscrites dans le béton,

00:42:42tout ça c'est vraiment de ça que traite Candyman.

00:42:44Et le film était beaucoup moins drôle à la base,

00:42:46c'était plus un film fantastique avec des apaches vengeurs,

00:42:48et petit à petit tout le monde m'a convaincu qu'il fallait en faire une comédie.

00:42:52Bravo, bravo encore une fois à tous les deux,

00:42:54merci beaucoup José et on, merci Archibald Martin,

00:42:58on peut les applaudir une nouvelle fois.

00:43:01Merci beaucoup.

00:43:02On va continuer avec un autre cours, la conquête de Yannick Privat,

00:43:07que l'on retrouvera juste après la diffusion, à tout de suite.

00:43:10D'accord, parce que les amis s'y sont…

00:43:12Voilà une partie envers la provedique

00:43:13sur les épreuves auxnikers.

00:43:14C'est parti, je les ai !

00:43:16Ouais…

00:43:17Là-bas…

00:43:19Oui, loin…

00:43:20Bah Marie avec !

00:43:22D'accord…

00:43:23Allez…

00:43:24Ouais…

00:43:25Ouais…

00:43:27C'est bon ça.

00:43:28Ca va…

00:43:29Bah très bien, droite, droite !

00:43:30Ouais…

00:43:31Ouais, Lina…

00:43:32T'es-ti…

00:43:33Ouais ! Vous assurez de ouf !

00:43:34Ok les filles, retour !

00:43:36Et là !

00:43:37Putain, elle a encore l'air, là.

00:43:38C'est avec Marie.

00:43:40What ? Vas-y, Marie !

00:43:42Ah, dommage !

00:43:45Pardon, oui, mais ça va, deux secondes, pardon !

00:43:47Eh, c'est bon, change de ligne.

00:43:48Non, mais les filles, il faut rester de bonne ambiance, là !

00:43:50Eh, vas-y, ferme ta bouche, toi aussi, là !

00:43:55Oh, les gars, c'est un échauffement, hein !

00:43:57On y va doucement.

00:43:58On avance, putain !

00:43:59Vous commencez pas à faire les labrador, là !

00:44:01Dans dix minutes, vous allez être cramés, vous allez retourner au vestiaire.

00:44:04Allez, on s'échauffe !

00:44:06Allez !

00:44:07Vas-y !

00:44:08Putain, ils vont nous faire le coup tous les week-ends ou quoi ?

00:44:11Allez, les gars !

00:44:13On va sortir les demoiselles !

00:44:15On va pas les blesser !

00:44:17On s'échauffe bien !

00:44:18Et on fait les épaules parce que ça va taper !

00:44:20Allez !

00:44:30Attends, non, je comprends pas, c'est à 205, genre là, à 205 ?

00:44:33Elle lui a pété sa vitre, je te dis !

00:44:34Mais pourquoi t'as fait ça ?

00:44:35Vas-y, ça le balance !

00:44:36Bah, vas-y, pourquoi t'as fait ça ?

00:44:38T'assumes plus, hein !

00:44:40Pour un SMS !

00:44:41Non, mais...

00:44:42T'as vu ?

00:44:43Tu l'as vu, le SMS, toi ?

00:44:44Eh, franchement, à sa place, je t'aurais éclaté !

00:44:46Sa place de quoi, Aya ? T'as pas de permis ?

00:44:48Vas-y, comment t'as fait pour lui péter sa vitre ?

00:44:49Bah, avec mon casque !

00:44:50Pfff !

00:44:51Bouffonne !

00:44:52En même temps, c'est la vieille bagnole, aussi !

00:44:54Y a tout d'origine dedans, et ça se trouve, la vitre a été plus au nord, mais...

00:44:57Ah, mais oui, bien sûr qu'Elia !

00:44:59La vitre, elle s'est cassée toute seule, en fait !

00:45:01Eh, la vie de ma mère, elle s'est cassée toute seule, ouais !

00:45:03Vas-y !

00:45:04Pfff !

00:45:05Bon, les filles, moi, ils commencent à faire tard, hein !

00:45:07Ouais !

00:45:08Ouais !

00:45:09Ouais, pareil !

00:45:14Il s'en fout de ce mec, là !

00:45:16Tiens, regarde, il rate sa balle !

00:45:18Qu'est-ce que tu veux faire avec ça ?

00:45:20Laisse tomber !

00:45:21C'est toi qui le plaques !

00:45:24Eh !

00:45:25Vous allez vraiment me laisser seul avec l'autre folle, là ?

00:45:27Euh, laquelle ?

00:45:32Voilà !

00:45:33Yes !

00:45:35Magnifique !

00:45:37Putain, elle arrive !

00:45:38Allez-y, on calcule pas !

00:45:40Ça va, les filles ?

00:45:43On se la partage ?

00:45:44Non, merci, non !

00:45:48Non, je me permets de vous aborder parce que...

00:45:52Je sais pas, la première fois que je vous vois faire le piqué de greffe, quoi !

00:45:55Et je me disais, vous attendez quoi, en fait ?

00:45:58C'est quoi, le projet ? Y a Kenya qui doit sucer toute l'équipe ?

00:46:01Ça va pas ou quoi ?

00:46:02C'est bon, tu veux pas ?

00:46:03T'es ouf, ou quoi ?

00:46:04Vous avez pas l'impression qu'il y a quelque chose qui va pas ?

00:46:06Y a personne que ça choque, là !

00:46:08De quoi tu te mêles, en fait ?

00:46:11De rien !

00:46:14De rien du tout !

00:46:15Avec ta vieille banane, là !

00:46:17Alors, un, le ballon, tu le balances trop vite !

00:46:26C'est pas un cookie, en fait !

00:46:27T'es pas en train de le sortir du four en te brûlant les doigts !

00:46:29Deux, tes pieds, ils sont de travers !

00:46:31Tes épaules, c'est pareil !

00:46:32Y a rien chez toi qui est aligné, en fait !

00:46:33Comment tu veux que le ballon, il parte droit ?

00:46:35Non, je vous dis ça, vous faites ce que vous voulez !

00:46:44Et hop, ça dégage !

00:46:45Ouais, c'est ça, dégage !

00:46:46Elle a bien parlé d'un cookie à un moment, on est d'accord ?

00:46:50En vrai, les filles, on attend quoi, là ?

00:46:53Là, on y va !

00:46:54Ouais, on se casse !

00:46:56Là, on y va !

00:46:57Ouais !

00:46:58Là, on se casse !

00:47:05Un cookie !

00:47:06Un cookie !

00:47:07Un cookie !

00:47:09Ça m'a donné faim !

00:47:10Un cookie !

00:47:26Un cookie !

00:47:32Y a quelqu'un ?

00:47:34C'est Amazon ?

00:47:41C'est Amazon ?

00:47:42C'est un manque de respect total, ça !

00:47:44De quoi ?

00:47:45Elle est piquée, là, dans le gazon !

00:47:47Faut les enlever, ça, ça abîme le terrain, ça !

00:47:49C'est marrant parce que justement, on l'adore, ce terrain !

00:47:52Et nous, on a pensé qu'on pouvait s'entraîner là, maintenant !

00:47:54Un peu quand on veut, quoi !

00:47:56Là, vous avez deux secondes pour vous tirer, là !

00:47:58Ah, les filles !

00:47:59On l'aime bien, hein, ce terrain !

00:48:02Qu'est-ce qu'on fait ?

00:48:03J'entends rien, là !

00:48:04Il est bien ou pas, le terrain ?

00:48:05Oui !

00:48:06Il est bien, oui !

00:48:07Trop bien, même !

00:48:08Voilà !

00:48:10Du coup, je pensais à un match !

00:48:13Un match ?

00:48:14Bah, allez, on y va !

00:48:15Tout de suite, ouais !

00:48:16Putain, mais tu lis dans mes pensées !

00:48:17C'est exactement ce que je voulais te proposer !

00:48:18Genre là, tout de suite, ouais !

00:48:20Non, mais elle dit quoi, là ?

00:48:21Elle se tombe, c'est ouf !

00:48:22Excuse-moi, t'es qui, toi ?

00:48:24Moi ?

00:48:25Là, je suis leur coach !

00:48:26Mais il n'y a que moi qui entend ce qui se passe, là !

00:48:28La première équipe qui marque remporte le terrain, ok ?

00:48:32Ça te va ?

00:48:34Je sens que t'hésites, bouge pas !

00:48:38Attends, où est-ce qu'il y a les sous-petons de trucs ?

00:48:48Tiens !

00:48:49Je sens qu'elles sont un peu fatiguées, t'as besoin de les reposer, non ?

00:48:56Tu veux prouver quoi, toi ?

00:48:58Alors là, moi, justement, j'ai rien à prouver !

00:49:00Ouais ?

00:49:01Alors, 7 de tes filles contre 7 de mes gars !

00:49:03Ça te va ?

00:49:04Et le terrain est à nous si on marque les premières !

00:49:06Ok, mais faut pas que ça dure trop longtemps, parce que moi, mes gars, ils doivent s'entraîner après, tu vois ?

00:49:09Bien sûr !

00:49:11Moi, je fais pas ça !

00:49:12C'est un deal !

00:49:13Si tu mens, tu vas en enfer !

00:49:15Et en enfer, il fait chaud !

00:49:17Faudra mettre une casquette !

00:49:20Avec plaquage !

00:49:22Quoi ?

00:49:23J'ai utilisé le match !

00:49:25Avec plaquage !

00:49:28Bah, carrément, ouais !

00:49:30Et on annule la facture !

00:49:32Hein ?

00:49:33La vie, je la paye pas !

00:49:37C'est sûrement des petits litiges !

00:49:39J'suis pas au courant de tout non plus, hein !

00:49:41Non mais...

00:49:42La cage !

00:49:43T'as rêvé, toi !

00:49:44Bon, bah, match !

00:49:51C'est quoi le projet ? C'est de se faire humilier ?

00:49:53Vas-y, c'est bon, moi, je suis chaud !

00:49:54C'est archi possible, les filles !

00:49:56Tu joues au rugby, toi ?

00:49:57Ouais !

00:49:58Ok, où ça ?

00:49:59Au Ruffec Olympic Club !

00:50:01Quand ?

00:50:02J'avais votre âge !

00:50:03T'étais quel poste, même ?

00:50:04T'es un équipe de France ?

00:50:05T'as joué combien de temps ?

00:50:06C'est au Ruffec !

00:50:07Non !

00:50:08C'est ça, là ?

00:50:09C'est ça, les questions qu'on doit se poser, là, maintenant ?

00:50:11C'est à ça qu'on doit répondre tout de suite ?

00:50:13Ou j'étais ce que je faisais ?

00:50:14Vous le voulez, ce terrain, ou pas ?

00:50:16Pourquoi tu fais ça ?

00:50:18Parce que ça va, ça suffit, là !

00:50:19Ça fait combien de temps qu'elle dure, l'histoire ?

00:50:21Trop longtemps, putain !

00:50:22Eh, meuf, tu veux quoi, toi ?

00:50:23Je sais pas, une captive, wesh !

00:50:26Ok, c'est quoi la base du jeu ?

00:50:28Gagner du terrain !

00:50:29Exact !

00:50:30Ah non, mais là, c'est pas de ma faute, c'est une sorcière !

00:50:32Gagner du terrain !

00:50:33Mais pas que, tiens-moi ça !

00:50:35Gagner du terrain et reprendre tout ce qu'on nous a pris, ok ?

00:50:39On va récupérer ce qu'ils vous ont pris

00:50:41et qu'ils auraient jamais dû vous prendre, ok ?

00:50:43Vous êtes avec moi, les filles, ou vous êtes ailleurs, là ?

00:50:45Wow !

00:50:46Aya !

00:50:47Présente !

00:50:48Ouais !

00:50:49Aya, qu'est-ce qu'on t'a pris ?

00:50:50J'avais 16 ans et...

00:50:52Regarde-le pour toi !

00:50:53Parle pas !

00:50:54Regarde-le là, à l'intérieur !

00:50:55C'était pas un truc de ouf, hein !

00:50:56Commence pas à t'imaginer des bails, toi !

00:50:58Élise !

00:50:59Kélia !

00:51:00Réfléchissez bien à ce qu'on vous a pris !

00:51:04J'ai pas tous les prénoms, mais c'est la même idée, ok ?

00:51:06Réfléchissez à ce qu'on vous a pris !

00:51:08Les trucs qu'on doit vous rendre, maintenant !

00:51:10Ok ?

00:51:11Réfléchis bien, toi !

00:51:12Tu ne méritais pas qu'on te fasse ça !

00:51:15Tu méritais pas cette humiliation, d'accord ?

00:51:18Qu'est-ce qu'on t'a fait ?

00:51:20Qu'est-ce qu'ils t'ont fait, ces salopards !

00:51:22Qu'est-ce qu'ils t'ont fait ?

00:51:24Contre quoi tu vas te battre ?

00:51:26Et c'est pas bien !

00:51:28C'est pas normal qu'on te l'ait pris !

00:51:30Hein ?

00:51:31C'est pas normal et tu vas te venger, ok ?

00:51:33Ce qu'on nous a pris, on va le récupérer, ok ?

00:51:37Ok ?

00:51:39C'est bon, t'as fini, là ?

00:51:41Donc il y en a une qui se taille les veines, tu me laisses faire ?

00:51:45Ouais ?

00:51:47T'es bien partue, mais...

00:51:49Tiens !

00:51:51Merci !

00:51:53Venez, les filles !

00:51:55Allez, viens !

00:52:01Bon, ok, les filles, on est là pour quoi ?

00:52:03Les égorgés !

00:52:04J'ai pas entendu, on est là pour quoi ?

00:52:06Les emballés !

00:52:07J'ai pas entendu, putain, on est là pour quoi ?

00:52:09Les égorgés !

00:52:10Ok, et après reparaît quoi ?

00:52:12Leur dignité !

00:52:13Leur dignité !

00:52:14Leur dignité !

00:52:15Quoi, tu te marres, toi ?

00:52:19J'ai cru qu'elles allait dire reparaît quoi ? Leurs couilles !

00:52:23Mais c'est bien aussi, hein, leur dignité !

00:52:24Leur dignité !

00:52:25Leur dignité !

00:52:26Leur dignité !

00:52:27Leur dignité !

00:52:28Leur dignité !

00:52:29Leur dignité !

00:52:30Leur dignité !

00:52:33Leur dignité !

00:52:34Leur dignité !

00:52:36Oui !

00:52:38Sous-titrage Société Radio-Canada

00:53:08Sous-titrage Société Radio-Canada

00:53:38Sous-titrage Société Radio-Canada

00:54:08Sous-titrage Société Radio-Canada

00:54:38Sous-titrage Société Radio-Canada

00:55:08Sous-titrage Société Radio-Canada

00:55:38Sous-titrage Société Radio-Canada

00:56:08Sous-titrage Société Radio-Canada

00:56:38En voyant le générique, j'ai vu qu'une idée originale, il y avait cinq noms, le nom de cinq personnes, alors je me suis demandé d'où est venue cette idée, c'est une idée collective, comment ça s'est passé ?

00:56:47Ben oui, c'est un film qui a été imaginé par des élèves du lycée Louise Michel en Seine-Saint-Denis, donc c'est Ambre Leguilly et productrice et qui travaille avec des lycées et elle avait imaginé en fait cinq courts-métrages autour des valeurs du sport. Voilà, elle m'a proposé l'égalité femmes-hommes.

00:57:07Et comment vous connaissiez Camille Chamou, comment elle a intégré le projet, le tournage, comment vous lui avez présenté ?

00:57:13Je ne la connaissais pas, mais bon, je connaissais son travail. Je voulais un peu une grande gueule, en tout cas quelqu'un que j'imaginais comme tel. Bon, elle n'est pas du tout comme ça dans la vraie vie.

00:57:24Et les autres comédiennes de l'équipe, vous les avez trouvées comment ? Ce sont des rugby-women ou ce sont des actrices avant tout ?

00:57:31Le challenge, c'était de trouver des joueuses de rugby qui se débrouillent un peu en comédie ou des comédiennes qui, pour le coup, font plus que se débrouiller en rugby.

00:57:40Donc c'est un peu un mélange des deux. Moi, je ne connaissais rien en rugby, à vrai dire. C'est d'ailleurs pour ça qu'il y a cette chute en fait.

00:57:47Vous parlez du but à la fin, oui.

00:57:49Oui, voilà. Je savais qu'on disait un essai, mais je pense que c'est pour ça, parce que c'est parce que je ne connaissais rien que le film ressemble à ce qu'il est.

00:57:56C'est quoi le conseil à donner ? Enfin, un conseil à des jeunes qui veulent se lancer, réalisatrices, réalisateurs, comme vous ?

00:58:04C'est quoi ? Il faut être endurant ? Il faut être persévérant ? Qu'est-ce qu'il y a ? Il faut faire une école d'abord, peut-être ? Ou pas forcément ?

00:58:10Je dirais pas forcément. Moi, je ne connaissais rien. Donc j'ai appris un peu tout à l'école.

00:58:16Voilà, on va dire l'essentiel. Après, j'ai appris beaucoup de choses importantes sur les plateaux, parce qu'il faut, c'est évidemment en pratiquant qu'on apprend.

00:58:26Après, il faut être sûr de ce qu'on veut faire. Voilà, moi, je viens d'un petit pays, la Martinique.

00:58:32Voilà, je savais que je voulais faire ce métier depuis tout petit. Je ne savais pas à quel point c'était dur, mais c'est ce milieu qui veut ça, c'est comme ça, mais il faut s'accrocher.

00:58:42Merci Yannick. Quelques mots de votre actrice Camille Chamoux, qui ne peut pas être avec nous, mais qui a quand même répondu à quelques-unes de nos questions.

00:58:50Alors moi, c'est un projet que j'ai adoré. J'ai adoré faire ce projet, j'ai adoré le tourner, j'ai adoré qu'il existe.

00:58:57J'ai aucune notion de rugby. Par ailleurs, je ne connais absolument rien au rugby. Là, dans ce court-métrage de Yannick en particulier, il y a ces corps jeunes qui sont sur une affaire de conquête de territoire et de territoire dans le sport.

00:59:13Donc ces corps de jeunes femmes fougueux, dynamiques, qui s'emparent du sport et qui s'emparent du terrain, vraiment géographiquement, pour moi, c'est l'incarnation de l'avancée nécessaire qu'il y a à faire et que le cinéma permet, d'ailleurs.

00:59:31Le court-métrage, c'est une expérience géniale. Je dirais même que c'est une expérience essentielle parce que dans une industrie où tout est très codifié, où il y a parfois un peu une sensation d'emprisonnement parce que les choses sont très hiérarchiques, très codifiées, c'est une industrie assez particulière à beaucoup d'égards.

00:59:52Et le court-métrage échappe à ça. C'est une bulle d'air, c'est une bulle de liberté, de créativité. C'est comme ce que je fais moi au théâtre parallèlement, des endroits de liberté pure qu'il est super précieux de conserver.

01:00:07Merci Camille. C'est le moment de remercier les réalisateurs présents et tout le public qui est venu nombreux et bien sûr toute l'équipe de la fête du cours. Merci à eux pour leur accueil et on vous dit à bientôt pour plus de cours.

Replay+ DE COURTS 13 avril 25

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