Grèce : les émeutes de l’inégalité sociale
Dans tout le pays, les étudiants sont dans la rue. Au-delà de la mort du jeune homme samedi, quelles sont les causes de ces émeutes ?
D’après Michalis Spourdalakis, professeur de sciences politiques à l’Université nationale et Capo d’Istria d’Athènes, interrogé par LCI.fr, "Les jeunes et les ouvriers n’ont plus d’espoir : la Grèce est touchée par la crise, les salaires sont très bas, le système scolaire est trop compétitif. En ce sens, ce sont donc des émeutes de l’inégalité sociale qui touchent vraiment tout le pays. Pour la première fois, il y a ainsi des affrontements dans les petites villes et les lycéens attaquent même les postes de police. [...] Mais comme en France -(en 2005)-, ces émeutes sont le résultat des inégalités sociales et sont l’expression du désespoir de la jeunesse quant à son avenir, notamment sur le plan économique."
Pour Georges Contogeorgis, professeur à l’université Panteion d’Athènes et ancien ministre, "Les manifestants dénoncent le fonctionnement d’un Etat qui place l’intérêt d’une certaine classe politique et économique au-dessus de l’intérêt général. Ils réclament la mise en place effective d’un Etat de droit et d’un Etat providence, ainsi qu’une meilleure représentativité des citoyens." (1)
Déjà, le 21 octobre 2008 lors d’une grève générale (2), à l’appel des deux grandes organisations syndicales du privé (GSEE) et de la fonction publique (ADEDY), des milliers de personnes avaient manifesté dans toutes les villes du pays leur opposition à la politique du gouvernement.
(1) article lemonde.fr, Grèce : "la police n’assure plus sa mission de service public", le 08/12/08.
(2) http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=46319
D’après Michalis Spourdalakis, professeur de sciences politiques à l’Université nationale et Capo d’Istria d’Athènes, interrogé par LCI.fr, "Les jeunes et les ouvriers n’ont plus d’espoir : la Grèce est touchée par la crise, les salaires sont très bas, le système scolaire est trop compétitif. En ce sens, ce sont donc des émeutes de l’inégalité sociale qui touchent vraiment tout le pays. Pour la première fois, il y a ainsi des affrontements dans les petites villes et les lycéens attaquent même les postes de police. [...] Mais comme en France -(en 2005)-, ces émeutes sont le résultat des inégalités sociales et sont l’expression du désespoir de la jeunesse quant à son avenir, notamment sur le plan économique."
Pour Georges Contogeorgis, professeur à l’université Panteion d’Athènes et ancien ministre, "Les manifestants dénoncent le fonctionnement d’un Etat qui place l’intérêt d’une certaine classe politique et économique au-dessus de l’intérêt général. Ils réclament la mise en place effective d’un Etat de droit et d’un Etat providence, ainsi qu’une meilleure représentativité des citoyens." (1)
Déjà, le 21 octobre 2008 lors d’une grève générale (2), à l’appel des deux grandes organisations syndicales du privé (GSEE) et de la fonction publique (ADEDY), des milliers de personnes avaient manifesté dans toutes les villes du pays leur opposition à la politique du gouvernement.
(1) article lemonde.fr, Grèce : "la police n’assure plus sa mission de service public", le 08/12/08.
(2) http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=46319
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