Les textes de Matoub Lounès sont clairement revendicatifs et se résument à la défense de la culture amazighe qui occupe une place centrale. Il dénonce la dictature et l'islamisme en Algérie. Il s'oppose à la politique d'arabisation monoculture qui selon lui était insupportable à vivre. Il parle le tamazight et le français, et comprend l'arabe mais ne le parle que très peu. Matoub Lounès est un ardent partisan de la laïcité et de la démocratie, qui se fait le porte-parole des laissés-pour-compte et des femmes. Opposé à l'islamisme et au terrorisme islamiste, il condamne l'assassinat d'intellectuels, il fut enlevé le 25 septembre 1994 par le GIA (Groupe Islamique Armée), puis libéré au terme d'une forte mobilisation de l'opinion kabyle. La même année, il publie un ouvrage autobiographique Le Rebelle et reçoit le Prix de la mémoire des mains de Danielle Mitterrand.
En 1996, il participe à la marche des rameaux en Italie pour l'abolition de la peine de mort alors qu'en en mars 1995, le S.C.I.J.(Canada) lui remet Le Prix de la Liberté d'expression.
Le 25 juin 1998, il est assassiné sur la route menant de Tizi Ouzou à Ath Douala en Kabylie à quelques kilomètres de son village natal. Les conditions de ce meurtre n'ont jamais été élucidées. Les funérailles du chanteur drainèrent des centaines de milliers de personnes, tandis que toute la région connut plusieurs semaines d'émeutes. Son dernier album Lettre ouverte aux…, parut quelques semaines après l'assassinat, contient une parodie de l'hymne national algérien dans laquelle il dénonce le pouvoir en place.
Le 30 juin 1998, le GIA revendique son assassinat.
En 1996, il participe à la marche des rameaux en Italie pour l'abolition de la peine de mort alors qu'en en mars 1995, le S.C.I.J.(Canada) lui remet Le Prix de la Liberté d'expression.
Le 25 juin 1998, il est assassiné sur la route menant de Tizi Ouzou à Ath Douala en Kabylie à quelques kilomètres de son village natal. Les conditions de ce meurtre n'ont jamais été élucidées. Les funérailles du chanteur drainèrent des centaines de milliers de personnes, tandis que toute la région connut plusieurs semaines d'émeutes. Son dernier album Lettre ouverte aux…, parut quelques semaines après l'assassinat, contient une parodie de l'hymne national algérien dans laquelle il dénonce le pouvoir en place.
Le 30 juin 1998, le GIA revendique son assassinat.
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