• il y a 11 ans
Pour Fernando Martin, l'envie de cette pièce est venue du besoin de creuser davantage son langage chorégraphique avec une interprète complice de longue date, Sarah Piccinelli. L'envie était aussi de travailler sur la notion de duo autour d'une idée simple et concrète : la rencontre-dualité.
A cette première rencontre-dualité (femme/homme ; Sarah/Fernando ;...) sont venues s'ajouter deux autres : l'écriture poétique de José Hierro et celle, plus ancienne, de Tristan Corbière ; des compositions pour piano de Enrique Granados et celles, contemporaines, du belge George De Decker.
Résultats ? Un duo empli de contrastes et d'oscillations, pour une chorégraphie particulièrement riche et complexe régulièrement « griffée » d'intonations étranges, un brin surréalistes, voire saugrenues. Une gestuelle nourrie de lecture de textes des deux poètes qui se retrouvent livrés sur scène, par les deux interprètes, ou glissés dans la partition musicale de George De Decker.
Entre tous ces croisements, une grande cohésion malgré tout, et une idée soufflée au filigrane : le plaisir et la connivence d'être à deux ne pourront jamais effacer le poids de se propre solitude, mais sachons en sourire.

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