Le 9 septembre 2014, les plongeurs démineurs de Cherbourg (GPD Manche) sont intervenus dans le Pas-de-Calais, à Neufchâtel-Hardelot, pour neutraliser deux blocs piégés anti-débarquement, dits pieux de Rommel. Particulièrement dangereux et situés à proximité d’habitations, ces blocs ont nécessité non seulement l’intervention de 7 marins (6 plongeurs démineurs et 1 infirmier), mais également la mise en place d’un dispositif de sécurité à terre et en mer pour faire respecter un périmètre de sécurité de 1500 mètres.
Ainsi la gendarmerie nationale (30 gendarmes et un hélicoptère), la gendarmerie maritime (vedette Scarpe), la Croix Rouge, les sapeurs-pompiers étaient mobilisés en soutien de cette opération de déminage, sous la coordination de la préfecture et plus particulièrement de représentant du SIDPC (Service interministériel de défense et de protection civile) et d’un officier du GPD Manche.
Une fois le périmètre de sécurité mis en œuvre, les plongeurs démineurs ont commencé par déplacer les blocs vers une zone plus isolée afin de limiter la durée du confinement de la population de Hardelot. Cette première étape délicate a demandé l’utilisation d’un tractopelle, un des blocs étant totalement ensablé. L’étape suivante consistait à placer des petites charges explosives autour des blocs afin de les disloquer sans déclencher les engins explosifs qu’ils contenaient. L’ouverture a permis de constater dans chaque bloc la présence d’un obus de fort calibre de 270 mm. Deux obus donc neutralisés vers 10h45 également et qui représentaient l’équivalent de 120 kg de TNT.
Respectueux de l’environnement, les plongeurs démineurs ont ramassé l’ensemble des débris de béton afin de ne pas les laisser sur la page.
Ainsi la gendarmerie nationale (30 gendarmes et un hélicoptère), la gendarmerie maritime (vedette Scarpe), la Croix Rouge, les sapeurs-pompiers étaient mobilisés en soutien de cette opération de déminage, sous la coordination de la préfecture et plus particulièrement de représentant du SIDPC (Service interministériel de défense et de protection civile) et d’un officier du GPD Manche.
Une fois le périmètre de sécurité mis en œuvre, les plongeurs démineurs ont commencé par déplacer les blocs vers une zone plus isolée afin de limiter la durée du confinement de la population de Hardelot. Cette première étape délicate a demandé l’utilisation d’un tractopelle, un des blocs étant totalement ensablé. L’étape suivante consistait à placer des petites charges explosives autour des blocs afin de les disloquer sans déclencher les engins explosifs qu’ils contenaient. L’ouverture a permis de constater dans chaque bloc la présence d’un obus de fort calibre de 270 mm. Deux obus donc neutralisés vers 10h45 également et qui représentaient l’équivalent de 120 kg de TNT.
Respectueux de l’environnement, les plongeurs démineurs ont ramassé l’ensemble des débris de béton afin de ne pas les laisser sur la page.
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