Rachel Lambert : «Il n'y a pas de soulagement, il n'y a pas de joie à exprimer»
La Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) a rendu son verdict vendredi en fin de matinée. Alors que la compagne de Vincent Lambert, tétraplégique depuis 2008 à cause d’un accident de la route, demande l'arrêt des soins, ses parents dénoncent une «euthanasie déguisée». «On aimerait que sa volonté soit faite», a affirmé Rachel Lambert, son épouse. Visiblement abattue, elle explique lors d'une conférence de presse qu'il n’y a ni «soulagement», ni «joie à exprimer».
La CEDH a estimé «par 12 voix contre 5» que l'arrêt des soins à Vincent Lambert ne serait pas une «violation de l’article 2 (de la convention européenne des droits de l’Homme, régissant le droit à la vie) en cas de mise en oeuvre de la décision du conseil d’Etat autorisant l’arrêt des soins», a rapporté son président, Dean Spielmann.
La CEDH a estimé «par 12 voix contre 5» que l'arrêt des soins à Vincent Lambert ne serait pas une «violation de l’article 2 (de la convention européenne des droits de l’Homme, régissant le droit à la vie) en cas de mise en oeuvre de la décision du conseil d’Etat autorisant l’arrêt des soins», a rapporté son président, Dean Spielmann.
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