Des bactéries résistantes aux antibiotiques : un phénomène que les équipes MSF rencontre de plus en plus souvent sur le terrain.
A Haïti, par exemple, certains patients pris en charge pour des brulures, sont porteurs de germes qui ne répondent pas aux antibiotiques les plus couramment utilisés.
Résultat : des échecs thérapeutiques, ou, au mieux, des traitements longs et couteux.
En Jordanie, le problème est bien connu à l'hôpital MSF de Amman. Ici on prend en charge des blessés irakiens, syriens ou encore yéménites. Depuis l'ouverture de ce projet il y a huit ans, les médecins sont confrontés à ce problème d'antibio-résistance..
Il touche la moitié des patients traités dans l'hôpital
Les patients, comme ce petit garçon qui a été opéré sur place, subissent un prélèvement pour identifier la bactérie responsable de l'infection. Il faut ensuite trouver le traitement adéquat.
Ici, les infections touchent souvent l'os qui se défend très mal contre ce type d'agression. Le germe empêche l'os de se consolider. Si aucun traitement ne se montre efficace, la solution ultime est l'amputation...
En septembre 2014, MSF a réuni à Amman en Jordanie quelque 80 spécialistes de santé afin de partager les expériences de prise en charge des antibiorésistances au Moyen-Orient. Les participants se sont mis d'accord sur un certain nombre de points, afin de lutter contre ce fléau...
Sans attendre les conclusions de la conférence d'Amman, MSF a défini une stratégie sur les prochaines années, pour lutter contre l'antibio résitance.
A Koutiala, au Mali, le centre de soin de référence MSF a bénéficié d’un nouveau laboratoire de bactériologie, installé début 2014.
Ses capacités d’analyse permettent de mieux comprendre la nature de l’infection des enfants. Le but : ne prescrire que les antibiotiques nécessaires et adaptés.
Pour les centres qui ne disposent pas de laboratoire MSF a développé un kit transportable et autonome de matériel d'analyse, appelé « mini lab »
MSF veut aussi renforcer les mesures de contrôle des infections, avec des personnels dédiés dans tous les projets...
Prescription plus juste, suivi des infections, échanges d'informations et renforcement des moyens d'analyse. Ce n'est qu'en actionnant tous ces leviers qu'il sera possible de mieux répondre aux cas d'antibiorésistance dans les projets MSF.
A Haïti, par exemple, certains patients pris en charge pour des brulures, sont porteurs de germes qui ne répondent pas aux antibiotiques les plus couramment utilisés.
Résultat : des échecs thérapeutiques, ou, au mieux, des traitements longs et couteux.
En Jordanie, le problème est bien connu à l'hôpital MSF de Amman. Ici on prend en charge des blessés irakiens, syriens ou encore yéménites. Depuis l'ouverture de ce projet il y a huit ans, les médecins sont confrontés à ce problème d'antibio-résistance..
Il touche la moitié des patients traités dans l'hôpital
Les patients, comme ce petit garçon qui a été opéré sur place, subissent un prélèvement pour identifier la bactérie responsable de l'infection. Il faut ensuite trouver le traitement adéquat.
Ici, les infections touchent souvent l'os qui se défend très mal contre ce type d'agression. Le germe empêche l'os de se consolider. Si aucun traitement ne se montre efficace, la solution ultime est l'amputation...
En septembre 2014, MSF a réuni à Amman en Jordanie quelque 80 spécialistes de santé afin de partager les expériences de prise en charge des antibiorésistances au Moyen-Orient. Les participants se sont mis d'accord sur un certain nombre de points, afin de lutter contre ce fléau...
Sans attendre les conclusions de la conférence d'Amman, MSF a défini une stratégie sur les prochaines années, pour lutter contre l'antibio résitance.
A Koutiala, au Mali, le centre de soin de référence MSF a bénéficié d’un nouveau laboratoire de bactériologie, installé début 2014.
Ses capacités d’analyse permettent de mieux comprendre la nature de l’infection des enfants. Le but : ne prescrire que les antibiotiques nécessaires et adaptés.
Pour les centres qui ne disposent pas de laboratoire MSF a développé un kit transportable et autonome de matériel d'analyse, appelé « mini lab »
MSF veut aussi renforcer les mesures de contrôle des infections, avec des personnels dédiés dans tous les projets...
Prescription plus juste, suivi des infections, échanges d'informations et renforcement des moyens d'analyse. Ce n'est qu'en actionnant tous ces leviers qu'il sera possible de mieux répondre aux cas d'antibiorésistance dans les projets MSF.
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