Rapport sur l'école inclusive
Dans le cadre de l’examen du budget 2016, et des crédits dédiés à l’enseignement scolaire, Barbara Pompili a présenté ce mercredi 14 octobre 2015 son rapport sur l'école primaire inclusive, en commission des affaires culturelles et de l'éducation.
Deux ans après les débats sur la Refondation de l’école qui a enfin inscrit le principe d'école inclusive dans la loi, ce rapport est l’occasion de dresser un bilan pour évaluer ce qu’il en est concrètement et proposer des adaptations afin que ce principe devienne réalité. Car aujourd'hui, force est de constater que notre système éducatif sait s’occuper et dégager des élites. Mais comme le montrent les études internationales et nationales, il aggrave aussi les inégalités et éprouve d’extrêmes difficultés à prendre en compte et à vaincre les difficultés particulières des élèves. C'est d'ailleurs en France que les performances scolaires sont le plus liées aux origines sociales.
Pour que l'école devienne réellement inclusive, rien ne sera possible sans un changement profond des mentalités : il ne s’agit pas de demander aux enfants de se fondre dans une « normalité » fantasmée mais, au contraire, d’être en mesure de proposer à chacun, en fonction de ses besoins, les réponses appropriées. L’école inclusive postule que tout enfant peut réussir sa scolarité.
C’est à l’École de s’adapter aux besoins de chaque élève en difficultés, que ces dernières soient temporaires ou non et quelle que soit leur nature : enfants en situation de handicap, précoces, DYS, en difficultés familiale ou sociale, enfants allophones nouvellement arrivés en France, ou issus de familles itinérantes et voyageurs...
Pour ce faire, des outils existent et des moyens ont été consacrés à ces enjeux. Mais des adaptations demeurent nécessaires et il faut encore aller bien plus loin dans les investissements à déployer. L'accent doit aussi être mis sur la formation de l’ensemble des acteurs, sur la mise en place de nouvelles coopérations entre ces derniers et sur l'innovation pédagogique.
De très nombreuses auditions ont été menées pour réaliser ce rapport : le collectif RASED, des représentants de syndicats d’enseignants, de structures de l’éducation populaire, des associations de parents d’élèves et de représentants des enfants rencontrant ces difficultés, des chercheurs et des échanges sur le terrain, par exemple avec les équipes de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) de la Somme et celles de l’Ecole Supérieure du Professorat et de l’Education (ESPE) d’Amiens...
Article plus complet à lire ici : http://barbarapompili.fr/rapport-sur-lecole-inclusive/
Deux ans après les débats sur la Refondation de l’école qui a enfin inscrit le principe d'école inclusive dans la loi, ce rapport est l’occasion de dresser un bilan pour évaluer ce qu’il en est concrètement et proposer des adaptations afin que ce principe devienne réalité. Car aujourd'hui, force est de constater que notre système éducatif sait s’occuper et dégager des élites. Mais comme le montrent les études internationales et nationales, il aggrave aussi les inégalités et éprouve d’extrêmes difficultés à prendre en compte et à vaincre les difficultés particulières des élèves. C'est d'ailleurs en France que les performances scolaires sont le plus liées aux origines sociales.
Pour que l'école devienne réellement inclusive, rien ne sera possible sans un changement profond des mentalités : il ne s’agit pas de demander aux enfants de se fondre dans une « normalité » fantasmée mais, au contraire, d’être en mesure de proposer à chacun, en fonction de ses besoins, les réponses appropriées. L’école inclusive postule que tout enfant peut réussir sa scolarité.
C’est à l’École de s’adapter aux besoins de chaque élève en difficultés, que ces dernières soient temporaires ou non et quelle que soit leur nature : enfants en situation de handicap, précoces, DYS, en difficultés familiale ou sociale, enfants allophones nouvellement arrivés en France, ou issus de familles itinérantes et voyageurs...
Pour ce faire, des outils existent et des moyens ont été consacrés à ces enjeux. Mais des adaptations demeurent nécessaires et il faut encore aller bien plus loin dans les investissements à déployer. L'accent doit aussi être mis sur la formation de l’ensemble des acteurs, sur la mise en place de nouvelles coopérations entre ces derniers et sur l'innovation pédagogique.
De très nombreuses auditions ont été menées pour réaliser ce rapport : le collectif RASED, des représentants de syndicats d’enseignants, de structures de l’éducation populaire, des associations de parents d’élèves et de représentants des enfants rencontrant ces difficultés, des chercheurs et des échanges sur le terrain, par exemple avec les équipes de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) de la Somme et celles de l’Ecole Supérieure du Professorat et de l’Education (ESPE) d’Amiens...
Article plus complet à lire ici : http://barbarapompili.fr/rapport-sur-lecole-inclusive/
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Éducation