• il y a 9 ans
Qu’il s’agisse d’investir dans un projet innovant ou de soutenir une initiative associative ou solidaire, l’économie collaborative est de plus en plus prisée par le public et les porteurs de projets. De plus en plus, on recourt au covoiturage, à la location de courte durée à des particuliers, on peut même faire du coavionnage.

L’une des stars de ce nouveau modèle de consommation et de production est le financement participatif : de plus en plus de projets humanitaires, de petites entreprises, de créateurs ont recours aux outils de crowdfunding pour faire aboutir leurs idées, leurs produits. Au premier semestre 2015, ce sont plus de 133 millions d’euros qui ont été levés grâce au financement participatif, grâce à 1,75 millions de financeurs.

Rien d’étonnant à cela, à l’heure où les crises économiques, sociales et environnementales incitent de plus en plus les citoyens à recourir à des alternatives locales, de taille humaine, qui ont un fort impact social –ou du moins qui sont perçus comme tels-. Pour les entreprises et les porteurs de projet, les enjeux sont multiples : outre le fait de pouvoir financer son projet en dehors des circuits financiers classiques, donc de manière bien plus souple, on peut également « tester le marché », voir comment le public réagit à votre projet, mais également s’offrir une campagne de communication à moindre frais.

Si cette pratique semble permettre de s’affranchir de la tutelle des banques, des marchés, et des investisseurs, deux nouveaux acteurs interviennent dans l’équation : la « foule », mais également la plateforme de crowdfunding. La plateforme joue un rôle de premier filtre en sélectionnant les projets qu’elle soumet ensuite aux internautes qui jouent le rôle d’investisseur.

Cela pose de véritables questions sur le pouvoir que possède la plateforme par rapport aux projets sélectionnés, mais également le problème du « packaging » du projet : suffit-il d’être un bon communicant pour pousser son projet, suffit-il de savoir convaincre du bien-fondé d’un projet pour réussir à obtenir l’attention du public ? Quelles mutations juridiques sont nécessaires pour accompagner ce changement de la manière la plus efficiente possible ? Comment nos sociétés et nos modèles d’investissement et de consommations s’adaptent à ces nouvelles réalités ?

Pour en parler sur ce plateau :
_ Asmaa GUERIDA, fondatrice de la plateforme Ouishare, une des plus importante plateformes associatives en Europe consacrée à promouvoir les modèles collaboratifs et à connecter entre eux les divers acteurs de la branche
_ Stéphanie SAVEL, fondatrice de Wiseed, plateforme de crowdfunding consacrée notamment à investir dans des startup et
des projets immobiliers
_ Clément BOULAIS, directeur du Développement de Mangopay, une solution de paiement largement utilisée par les plateformes de crowdfunding et de e-commerce
_ Herve SCHRIKE, président du groupe Finance Massilia Mundi, communauté d’entrepreneurs liés au territoire marseillais et attachés à son rayonnement.

Plateau TV tournée pendant les 2èmes Rencontres Euroméditerranéennes du Crowdfunding :
http://www.popfinance.net

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