• il y a 9 ans
Véritable fléau de la viticulture contemporaine, l’Esca prolifère dans nos vignes sans qu’aucune solution officielle ne semble exister. Mais se pose-t-on toujours les bonnes questions ?
Après plus d’une décennie de recherche, Marc Birebent évoque une piste jusque là jamais explorée : la qualité de la greffe. Les techniques de greffage sont loin d'être toutes qualitatives. Les champignons ne sont qu'indirectement responsables de la mortalité des vignes qui meurent d'un accident vasculaire, l'apoplexie.
Pour Marc Birebent, tout part d’une greffe de mauvaise qualité. C’est en effet la mauvaise qualité des soudures des Vitis vinifera sur les porte-greffes qui constitue le premier élément traumatique auquel nos plants de vigne sont confrontés.
Lorsque le plant grandit, la proportion de zones nécrosées s’aggrave souvent en rejoignant les blessures de taille et autres accidents mécaniques. Des coupes transversales de ceps permettent non seulement de révéler que l’Esca est bel et bien présent, même sur des ceps sains en apparence, mais également que le champignon a commencé à se développer au niveau de la blessure infligée par le point de greffage originel.

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