• il y a 8 ans
Quarante ans après la mort du dictateur Francisco Franco, l’Espagne ne parvient toujours pas à faire le deuil de son passé. Entre pro et anti, le pays demeure profondément divisé. Nos reporters sont allées à Madrid, à la rencontre de ces Espagnols toujours habités par la mémoire du Caudillo.
Pour beaucoup d’Espagnols, le sujet est tabou. Au sein d’une même famille, on trouve parfois des partisans des deux camps : républicain et franquiste. Au détour d’une réunion familiale, des générations d’hommes et de femmes élevés pendant la démocratie ont parfois appris qu’un proche avait disparu, avait été torturé, fusillé ou enlevé pendant la guerre civile (1936-1939) ou pendant la dictature du général Franco (1939-1975).
Selon l’ONU, l’Espagne est, après le Cambodge, le deuxième pays au monde qui a connu le plus de disparitions forcées. Plus de 150 000 personnes sont portées disparues pendant ces années noires, d’après les chiffres officiels. Des dizaines de milliers d’autres ont été torturées, des milliers d’enfants volés à leur mère, souvent communiste ou de gauche, pour être confiés à "de bonnes familles catholiques".
Le devoir de mémoire à l'épreuve de la loi d'amnistie
Au lendemain de la transition démocratique, en 1977, l’Es... Lire la suite sur notre site web.
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