Salima Saa, entrepreneur et membre du parti Les Républicains, était ce matin l’invitée de Nicolas Beytout sur le plateau de l’Opinion. Au sujet des violences qui ont éclaté lors de la manifestation nationale organisée ce mardi 14 juin par la CGT, Salima Saa se dit «ulcérée de l’attitude inacceptable et honteuse» des casseurs. Selon elle, «la CGT est responsable» et «il faut donc les faire payer de leurs actes». Celle qui soutient la candidature de Bruno Le Maire pour la primaire de la droite et du centre estime qu’«il n’y a plus de dialogue social» en France, car «le gouvernement n’a pas de majorité». Elle explique que «le gouvernement n’est pas à la hauteur», et ajoute qu’« il n’y a plus de pilote dans l’avion». Alors qu’il accuse un certain retard dans les sondages, notamment face à Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, «Bruno Le Maire est dans une forme de dynamique» pour Salima Saa. Elle explique que le candidat «incarne un vrai renouveau» en «défendant l’audace et la justice en France». «Expérimenté et motivé», elle espère que «Bruno Le Maire sera la surprise de la primaire». Concernant l’utilisation des fonds du parti Les Républicains par Nicolas Sarkozy pour organiser des meetings, certains l’accusant de financer sa campagne sans se déclarer candidat, Salima Saa juge que l’ancien chef de l’État «peut utiliser les moyens du parti tant qu’il n’est pas candidat». «Il en a le droit, c’est une histoire de conscience», ajoute-t-elle, car « pour le moment, il fait des meetings en tant que président du parti».
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