Il était demandé au conseillers départementaux de préciser leur position sur le contournement Est de Rouen au Conseil départemental de l'Eure.
1ère information d'importance : le Département ne donnera pas un sous pour financer le projet.
Sébastien Lecornu l'affirme : "On peut tolérer quelques désagréments, on ne va pas, en plus, les payer."
Il ajoute, à propos de la métropole, "qui est très riche, qui se fera un plaisir de financer, allègrement à mon avis, ce projet, puisque c'est pour son territoire que c'est utile."
Tous les groupes sont représentés, et chacun s'exprimera sur l'inutilité du projet pour l'Eure et les Eurois.
- le désenclavement de l'Andelle : constat est fait que la RD321 est devenue un couloir à camions, pour des raisons de "GPS", autrement dit, pour ne pas emprunter les péages. 1000 camions par jour ont le droit de circuler tous les jours au milieu des villages, habitations, écoles, et collège.
Les conseillers ont conscience que ce n'est pas le contournement Est qui permettra de "désenclaver" l'Andelle, qui plus est dans 8 ou 10 ans, alors que le danger et la gène se vivent au quotidien dans la vallée.
Désenclaver, c'est "rompre l'isolement d'une région, d'une ville, d'un pays, en les ouvrant aux échanges par la mise en service de voies de communication, de moyens de transport."
Ce que veulent les riverains de la vallée, ce n'est pas de s'ouvrir aux échanges plus encore, et de voir plus de trafic encore dans la vallée ; c'est de pacifier la circulation, en supprimant les flux de trafic de transit.
Seule l'interdiction de poids lourds, sauf desserte locale, le permettrait, et obligerait les camions à emprunter l'autoroute.
C'est cette solution d'interdiction de poids lourds en transit qui est retenue pour 2024. Idem pour la RD6015.
A-t-on besoin du contournement, au lieu d'y recourir dès maintenant ? Une interdiction préfectorale pourrait résoudre cette mise en danger permanente, et faire cesser cet enfer quotidien pour les riverains.
- le coût du péage : c'est la gratuité dans la partie Euroise qui est demandée. Le conseil départemental demande d'étudier la suppression du double péage au niveau d'Incarville.
- L'infrastructure : c'est un tronçon Eurois en 2x1 vois qui conditionne l'avis du Conseil départemental. D'ailleurs, ce n'est pas nécessairement un contournement Est de Rouen qui est utile, d'où la suppression du terme Est de la délibération. et le contournement Ouest de Rouen est évoqué, car ce contournement va désenclaver Rouen, et non l'Andelle.
Toutefois, le diable est dans les détails :
1 - le département reconnaît la nécessité de l'infrastructure, qu'elle soit à l'Est ou à l'ouest.
2 - le 2X1 voies reste une volonté.
3 - la suppression du double péage à Incarville peut vite être interprétée comme l'acceptation du péage à Val de Reuil. Donc du péage.
4 - Aucune contribution directe ne sera portée par le département pour ce projet. Quid des contributions indirectes ?
1ère information d'importance : le Département ne donnera pas un sous pour financer le projet.
Sébastien Lecornu l'affirme : "On peut tolérer quelques désagréments, on ne va pas, en plus, les payer."
Il ajoute, à propos de la métropole, "qui est très riche, qui se fera un plaisir de financer, allègrement à mon avis, ce projet, puisque c'est pour son territoire que c'est utile."
Tous les groupes sont représentés, et chacun s'exprimera sur l'inutilité du projet pour l'Eure et les Eurois.
- le désenclavement de l'Andelle : constat est fait que la RD321 est devenue un couloir à camions, pour des raisons de "GPS", autrement dit, pour ne pas emprunter les péages. 1000 camions par jour ont le droit de circuler tous les jours au milieu des villages, habitations, écoles, et collège.
Les conseillers ont conscience que ce n'est pas le contournement Est qui permettra de "désenclaver" l'Andelle, qui plus est dans 8 ou 10 ans, alors que le danger et la gène se vivent au quotidien dans la vallée.
Désenclaver, c'est "rompre l'isolement d'une région, d'une ville, d'un pays, en les ouvrant aux échanges par la mise en service de voies de communication, de moyens de transport."
Ce que veulent les riverains de la vallée, ce n'est pas de s'ouvrir aux échanges plus encore, et de voir plus de trafic encore dans la vallée ; c'est de pacifier la circulation, en supprimant les flux de trafic de transit.
Seule l'interdiction de poids lourds, sauf desserte locale, le permettrait, et obligerait les camions à emprunter l'autoroute.
C'est cette solution d'interdiction de poids lourds en transit qui est retenue pour 2024. Idem pour la RD6015.
A-t-on besoin du contournement, au lieu d'y recourir dès maintenant ? Une interdiction préfectorale pourrait résoudre cette mise en danger permanente, et faire cesser cet enfer quotidien pour les riverains.
- le coût du péage : c'est la gratuité dans la partie Euroise qui est demandée. Le conseil départemental demande d'étudier la suppression du double péage au niveau d'Incarville.
- L'infrastructure : c'est un tronçon Eurois en 2x1 vois qui conditionne l'avis du Conseil départemental. D'ailleurs, ce n'est pas nécessairement un contournement Est de Rouen qui est utile, d'où la suppression du terme Est de la délibération. et le contournement Ouest de Rouen est évoqué, car ce contournement va désenclaver Rouen, et non l'Andelle.
Toutefois, le diable est dans les détails :
1 - le département reconnaît la nécessité de l'infrastructure, qu'elle soit à l'Est ou à l'ouest.
2 - le 2X1 voies reste une volonté.
3 - la suppression du double péage à Incarville peut vite être interprétée comme l'acceptation du péage à Val de Reuil. Donc du péage.
4 - Aucune contribution directe ne sera portée par le département pour ce projet. Quid des contributions indirectes ?
Category
🗞
News