Le Grand Orchestre des Animaux / Fondation Cartier pour l'art contemporain

  • il y a 8 ans
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Communiqué de presse

Le Grand Orchestre des Animaux

Du 2 juillet 2016 au 8 janvier 2017, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présente Le Grand Orchestre des Animaux, inspiré par l’oeuvre de Bernie Krause, musicien et bioacousticien américain. L’exposition, qui réunit des artistes du monde entier, invite le public à s’immerger dans une méditation esthétique, à la fois sonore et visuelle, autour d’un monde animal de plus en plus menacé.

Avec : Pierre Bodo, Cai Guo-Qiang, Cornell Lab of Ornithology, Raymond Depardon et Claudine Nougaret, Bernie Krause, JP Mika, Manabu Miyazaki, Moke, Ryuichi Sakamoto, Christian Sardet, Hiroshi Sugimoto, Shiro Takatani, TALLER Mauricio Rocha + Gabriela Carrillo, Tara Océans, Cyprien Tokoudagba, United Visual Artists, Agnès Varda, Adriana Varejão

Bernie Krause a, depuis plus de quarante ans, collecté près de 5 000 heures d’enregistrements sonores d’habitats naturels sauvages, terrestres et marins, peuplés par près de 15 000 espèces d’animaux. Ses recherches offrent une merveilleuse plongée dans l’univers sonore des animaux, dans le monde de la biophonie. Avant de se passionner pour l’enregistrement des animaux loin du monde humain, Bernie Krause a travaillé dans les années 1960 et 1970 comme musicien et acousticien à Los Angeles, collaborant notamment avec les Doors et Van Morrison. Il a également contribué à la composition de musiques de films comme Rosemary’s Baby de Roman Polanski et Apocalypse Now de Francis Ford Coppola.

L’approche de Bernie Krause est unique. Il contemple le monde naturel en poète, écoute les vocalisations des animaux en musicien et, à travers ses enregistrements, les étudie en scientifique. Bernie Krause est ainsi passé maître dans l’art de révéler la beauté, la diversité et la complexité des langues des animaux sauvages, de plus en plus réduits au silence par le vacarme des activités humaines. Il nous implore d’écouter ces voix du monde vivant non-humain avant qu’un silence définitif ne s’abatte sur elles.

L’exposition s’articule autour de deux composantes, l’une visuelle, l’autre sonore.